Annales des Mines (1912, série 11, volume 2) [Image 91]

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EXPÉRIENCES

SDR LES

POUSSIÈRES DE

HODILLE

KT

essais relatés précédemment et les essais résumés dans le tableau suivant :

NUMÉROS

des essais

45 46 54 55 58 60 51 59

VITESSE

de l'air

DÉBIT

d'air

mètres mèt. eub. par par seconde seconde 4,60 1 4,60 1 1 4,60 4,60 1 4,60 1 4,60 1 4;60 1 1 4,60

DÉBIT

DENSITÉ

de poussière

du nuage

grammes par seconde 690 690 1.380 1 380 1.380 1.380 690 1.380

grammes par mètr. cub. d'air soufflé 090 690 1.380 1.380 1.380 1.330 690 1.380

MODE D'iH FLAMMATION

lirandon

Flamme

Gros Gros Gros Gros Gros Gros Petit Petit

centimètres 25 à 30 15 à 20 25 à 30 25 à 30 25 à 30 25 à 30 5 à 10 5 à 10

ETAT

du brandon après l'essai

57

4,60

1

690

690

Petit

5 à 10

Brûle Brûle Brûle Brûle Brûle Brûle Soufflé Soufflé Brûle

52 63

4,60 3

1 0,67

690 161

690 240

Petit Petit

5 à 10 5 à 10

Brûle Brûle

64

3

0,67

161

240

Petit

5 à 10

Brûle

««««ma

Inflammation, Inflammation Inflammation Inflammation Inflammation Inflammation Non -inflammalioD, Non-inflammation. (Bouffées, puis U | flammation. (Inflammation. | Inflammation. (inflammation, pu ) extinction, poit ( inflammation.

2° Essais d'inflammation par le coke incandescent. — Nous avons essayé (essai 56) l'inflammation par le coke incandescent restant dans l'injecteur après un essai. Après l'essai positif n° 55, l'injecteur ne fut pas nettoyé et l'on envoya de suite un nouveau nuage poussiéreux avec une vitesse d'air de 4 m ,60 et une densité de 690 grammes par mètre cube; on obtint ainsi une inflammation franche. 3° Essais d'inflammation par les chandelles. — Nous avons également essayé l'inflammation par des chandelles; ces essais sont assez délicats, vu le peu de stabilité de la flamme. Nous ne mentionnerons ici que les essais dans lesquels la chandelle ne fut pas soufflée et brûlait encore après l'expérience. Dans l'essai 47, la chandelle était placée dans la lan-

SUR LES MOYENS

DE

COMBATTRE LEURS

DANGERS

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terne qui a servi aux essats mentionnés plus loin ; nous n'avons pas obtenu d'inflammation, la chandelle brûlait encore après l'essai, nous avons employé dans cet essai une vitesse de courant d'air de 4 m ,60k l'orifice de la buse et une densité de nuage de 690 grammes par mètre cube d'air. Dans l'essai 70, la chandelle fut placée sans protection aucune dans un nuage d'une densité de 480 grammes par mètre cube avec une vitesse de 3 mètres par seconde. On observa quelques bouffées de flamme, puis la chandelle fut soufflée. Dans les essais 71 et 72,1a chandelle futplacée dans une petite guérite formée par trois blocs de bois, disposés de façon à abriter la flamme et à la protéger contre l'action directe du courant d'air. Dans l'essai 71, cette guérite fut posée sur la base de l'injecteur, la chandelle brûlait encore après l'essai et nous n'avons pas eu d'inflammation. Dans l'essai 72, cette guérite fut surélevée de façon à amener la flamme de la chandelle dans l'axe du courant d'air; dans ces conditions, nous avons obtenu, au bout de quelques instants, l'inflammation du nuage. La vitesse du courant d'air dans les deux essais précédents était de 3 m ,90 par seconde et la densité du nuage de 775 grammes par mètre cube d'air soufflé. Nous nous sommes servis, pour les essais 160 et 161, d'une bougie placée d'abord dans une lanterne dont le verre situé àl'opposé du courant d'air avait été enlevé, puis dans une lanterne complètement fermée. Nous avons obtenu une inflammation dans le premier cas (essai 160), mais pas d'inflammation dans le second (essai 161), la vitesse du courant d'air à l'orifice était dans les deux cas 4 m ,60 et la densité du nuage de 690 grammes par mètre cube d'air soufflé.