Annales des Mines (1907, série 10, volume 11) [Image 318]

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NOTE

SUR

LE

MINERAI

DE

FER

SILURIEN

surant 4 à 7 mètres suivant la pente et séparées par des soles de 2 mètres. On travaille dans ces galeries sur le minerai; de temps en temps, il est reculé jusqu'à la cheminée, d'où il tombe sur la voie de roulage soit librement, soit par une trémie. La première méthode, par piliers, laissait en place 9 p. 100 du minerai ; celle-ci en abandonne 15 à 16 p. 100, dont une partie tout au moins pourra être reprise par un découpage des. soles.

DE

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BASSE-NORMANDIE

tence, fut reconnu par un travers-bancs et des fouilles sur la rive droite de l'Orne. Une concession fut instituée en 1893. L'exploitations'estdéveloppée vers l'Est sur 1.600 mètres à partir de la vallée de l'Orne. La couche, verticale, a été découpée en tranches de 10 mètres de hauteur par quatre galeries d'allongement tracées au mur(^.B). La galerie supérieure a rapidement buté contre le Jurassique, qui plonge à l'Est, et a été abandonnée ; la seconde, placée à quelques mètres au-dessus du niveau de l'Orne, débouche seule dans la vallée par un travers-bancs ; les deux galeries inférieures sont reliées à celle-là par un puits intérieur muni d'un treuil à vapeur. Ouest

£ 5b

FIG. S.

FIG. 4.

L'abatage se fait à la dynamite. La production moyenne du piqueur est de 2', 5 par jour. Indépendamment de ces travaux de traçage et d'abatage, il est fait beaucoup de travaux au rocher, nécessités par l'irrégularité du gisement, qui est découpé en lambeaux par de nombreux accidents parallèles à la direction. Saint-André. — Le minerai de Saint-André, dont une note de M. Le Cornu (*) avait permis de prévoir l'exis(*) Sur le Silurien des vallées de F Orne et de VOdon, 1887.

Entre ces galeries d'allongement et de roulage se développent, comme dans la seconde méthode de SaintRémy, des galeries parallèles d'abatage de 4 mètres de haut, séparées des voies de- roulage par des soles de 2 mètres qui sont percées de trous pour la descente du minerai et l'aérage. Toutes ces galeries sont faites au mur de la couche, qui est riche ; des galeries et chantiers transversaux s'avancent, quand il y a lieu, dans les parties riches situées vers le toit. Les wagonnets de la mine de Saint-André s'en vont rejoindre la voie étroite des carrières voisines de grès de May, qui traverse l'Orne et va se ranger le long de la ligne de Caen à Laval, à plus de 1 kilomètre de la sortie Tome XI, 1907.

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