Annales des Mines (1905, série 10, volume 7) [Image 189]

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BULLETIN r

M. le D J.-S. Holdane, d'Oxford, a rappelé D

r

que,

suivant le

LE LABORATOIRE DE MECANIQUE

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Looss, les vers ne se nourrissent pas avec le sang. L'anémie

de l'ankylostomiase ne serait pas due à la perte du sang, mais à sa dilution par des liquides aqueux, d'où résulte une notable augmentation de son volume. M. le D

r

Court (de Haveley, Chesterfleld) a proposé de

LE

rem-

placer l'examen, long et répugnant, des selles par celui, beau-

LABORATOIRE

DE

MÉGANIQUE

coup plus rapide et plus simple, du sang, en y cherchant les éosinophiles.

Si une large proportion des hommes examinés ne

montre pas un accroissement d'éosinophiles au-dessus de 3 p. 100, ily a une forte présomption pour la non-existence de la maladie! M. le professeur Ralph Stockman, de l'Université de Glasgow, a mentionné deux autres faits intéressants.

DE L'ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES

Par M. ED. SAUVAGE, Ingénieur en Chef des Mines, Professeur à l'École nationale supérieure des Mines.

On a connu d'autres anémies dues à des parasites d'entrailles, comme celle qui a eu lieu sur les côtes de la Baltique avec le Bothriocephalus Mus, qui causent un fort et parfois fatal appauvrissement du sang. Lorsque le nombre des vers d'ankylostome n'est pas considérable, le porteur n'en subit pas de graves inconvénients ; s'il n'est pas réinfecté par de nouvelles larves, les premiers vers meurent au bout de six ans environ, et le malade se rétablit naturellement. Seulement jusqu'à son rétablissement il peut être une cause d'infection pour les autres. L.

A.

Le laboratoire de mécanique, installé à l'École des Mines en 1902, est consacré principalement à l'élude des propriétés mécaniques et du travail des métaux. La Planche X donne le plan, et la fig. 1, PL XI, une vue photographique de ce laboratoire. Les appareils qu'il renferme sont les suivants : 1° Une machine pour l'essai des métaux k la traction {fig. 2, Pl. XI), d'une force de 25 tonnes. La commande se fait à l'aide d'un volant actionné à la main, et par l'intermédiaire d'une vis sans fin et d'une roue à denture hélicoïde ; cette roue fait tourner un écrou, qui entraîne une vis produisant la traction. La traction, reçue par l'éprouvet te en essai, est transmise aux leviers d'une romaine, et mesurée par un poids curseur qu'on ajuste à la main pendant l'essai. En même temps, et indépendamment de la manœuvre du poids curseur, la force de traction est mesurée par un enregistreur, sur lequel s'inscrit la déformation du bâti de la machine, convenablement amplifiée. Cette déformation est proportionnelle à la charge : on le vérifie, en tarant la machine, à l'aide de la romaine qu'elle porte. L'allongement de l'éprouvette est enregistré par l'intermédiaire d'un fil porté par deux Tome VII, 4- livraison, 1905.

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