Annales des Mines (1903, série 10, volume 3) [Image 283]

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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS

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ÉVITE-MOLETTES

Lorsqu'on fin de cordée on atteint les vitesses limites réduites permises par l'appareil, on constate que pour des vitesses de l'arrêt est obtenu après des parcours de à des distances du fond de . .

4™,00

3 m ,00

2 m ,00

l m ,00

l m ,50 6 m ',00

l m ,10 3»,10

0 m ,80 l m ,40

0 m ,60 0'»,10

La maison Siemens et Halske met la dernière main à un appareil semblable avec indicateur vertical de position des cages. Les index, mus par deux vis, viennent alternativement au commencement et k la fin de chaque cordée soulever ou abaisser un taquet et sa tige. Le mouvement de la tige se transmet à une plaque pendulaire analogue à celle précédemment décrite, mais ne portant qu'un contact latéral au lieu de deux. Nous croyons devoir faire remarquer que l'appareil Karlik-Witte que nous venons de décrire est en réalité indépendant de la nature de l'appareil indicateur des vitesses, et n'utilise qu'accessoirement la propriété caractéristique, si intéressante, du tube à trois branches Karlik de donner des dépressions de la colonne mercurielle centraie proportionnelles k la vitesse de rotation. Tout autre tachymètre et même tout régulateur statique susceptible d'accuser de petites vitesses de rotation pourrait, ici, remplacer le tube Karlik, à la seule condition d'être suffisamment sensible et précis : cela résulte de la manière même dont sont obtenues les courbes moyennes représentatives des vitesses et établis, d'après ces courbes moyennes, les profils des contacts dont la mise en communication avec le stylet permet le passage d'un courant électrique. Quant aux chronotachymètres enregistreurs, ou chronotachygraphes, emploj'és notamment par les Compagnies de chemins de fer pour enregistrer la vitesse des trains, ils ne paraissent pas, dans leur état actuel, pouvoir rendre de grands services pour l'étude et la régularisation du

mouvement des machines d'extraction. Celui de ces appareils qui semble répondre jusqu'ici le mieux aux besoins de l'exploitation des voies ferrées, le chronotachygraphe Hasler, soulève, pendant deux secondes, par l'intermédiaire d'un arbre finement fileté, un secteur qui, pendant une troisième seconde, est désembrayé et retombe au bas de la course. Le déplacement du secteur en deux secondes, convenablement transmis k un index mobile sur un cadran et à un stylet marqueur mobile en face d'un cylindre enregistreur, permet de connaître la vitesse moyenne de ces deux secondes. En disposant trois secteurs semblables autour de l'arbre fileté, on réalise la mise en place de l'index ou aiguille toutes les secondes ; l'enregistrement, dans les appareils du dernier type, se fait toutes les trois secondes. 11 suffit de remarquer que, dans les machines d'extraction modernes, on fait couramment marcher les cages avec une vitesse de 12 k 15 mètres k la seconde, à ramener k i ou 2 mètres en un temps très court, pour comprendre qu'on puisse difficilement, pour l'objet que nous avons en vue, se contenter d'un enregistrement, fait toutes les trois secondes, de la vitesse moyenne des deux secondes précédentes. XI. —■ LIMITATEUR ÉLECTRIQUE SCHLBTER.

Dans le numéro du Glùckauf auquel nous avons déjà renvoyé (Voir suprà, p. 532) pour la description complète de son évite-molettes ordinaire, M. Schlûter .a montré comment cet appareil peut être modifié et transformé en imitateur électrique des vitesses. Le déplacement combiné des organes sous l'action du régulateur et sous celle de 1 indicateur des positions de la cage produit l'ouverture ou la fermeture de courants électriques comprenant des électro-aimants ; le déplacement des noyaux de ces électro-aimants produit d'abord la fermeture de la prise Tome III, 1903.

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