Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 63]

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L'AN

1900

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grand rayon de la turbine; mais, pour une même vitesse linéaire de la turbine, vitesse qui résulte du tracé des aubes et de la hauteur de chute, la vitesse angulaire diminue en raison inverse du rayon. On voit quel est l'avantage, à ce point de vue, des types dont la vitesse relative (définie p. 113) est grande : ce sont les turbines à degré élevé de réaction et spécialement du genre mixte, hélicocentripète. Pour un même rayon, on cherchera les plus grandes sections de passage; mais, dans la turbine Jonval, les aubes ne doivent pas être trop longues, ou le rayon maximum et le rayon minimum ne doivent pas trop s'écarter du rayon moyen, tandis que, dans les turbines radiales ou mixtes, l'entrée de l'eau se fait sur un cylindre de révolution, dont la hauteur peut être assez grande. Un procédé, souvent employé pour obtenir une grande puissance, consiste à disposer deux ou plusieurs turbines sur le môme axe : avec le type Jonval, on a des couronnes concentriques, chacune ayant un tracé spécial d'aubes, donnant un degré différent de réaction; mais il est difficile d'obtenir le même rendement avec toutes les couronnes. Dans la disposition radiale, les diverses turbines du même arbre sont pareilles, car l'effet du tube d'écoulement ou de succion compense la variation d'altitude. Les premières turbines do Niagara, centrifuges doubles, produisent 5.000 chevaux; mais elles correspondent au cas exceptionnel d'une chute de 40 mètres à grand débit. Comme l'appareil tourne dans l'air, la turbine supérieure rejette l'eau à une assez grande hauteur du bief d'aval. De nouvelles turbines de même puissance sont du type centripète (*). [*) Voir The Engineering 23 novembre 1901.

Record

(New York), des 16 février

et