Annales des Mines (1901, série 9, volume 19) [Image 225]

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NOTE SUR LA FLORE HOUILLÈRE DU CHANSI

NOTE SUR LA FLORE HOUILLÈRE DU CHANSI

système ligneux plus développé, Arthropitys ou Calamodendron.

exactement a. mi-hauteur de la cicatrice foliaire. Les angles latéraux de eette dernière se prolongent par des carènes presque horizontales, qui s'incurvent légèrement vers le bas et atteignent les bords du coussinet un peu au-dessus de ses angles latéraux. Le coussinet parait avoir été presque plat dans sa portion inférieure, la région saillante qui sert de base à la cicatrice foliaire n'intéressant guère que la moitié ou les deux tiers supérieurs ; un pli concave vers le haut marque assez fréquemment (fig. i i la limite entre la région supérieure saillante et la région inférieure presque plate. Malgré cet aplatissement de la région inférieure on distingue généralement une carène médiane allant du bord inférieur de la cicatrice foliaire à la pointe inférieure du coussinet (fi'/. 2), mais elle n'est marquée que par un trait extrêmement ténu et souvent à peine discernable. Il n'y a pas de fossettes sur le coussinet au-dessous de la cicatrice foliaire ; par contre, on peut quelquefois reconnaître immédiatement au-dessus de celle-ci une très petite cieatricule ponctiforme, correspondant à l'orifice de la chambre ligulaire.

LEPIDODENDRON

OCULUS-FELIS

Pl. VII, fig.

1

à

Abbado (sp.). (1.

M. Leprince-Ringuet a recueilli, à Che pou tse et au Hou yu koo, c'est-cà-dire dans les gîtes d'anthracite, de nombreux échantillons d'un Lepidodendron qui paraît avoir été assez polymorphe et dont les fig. 1 à (i de la Pl. VII reproduisent les formes principales, les unes représentées par des empreintes en creux, les autres par des lambeaux d'écorces dépouillés de leur zone la plus extérieure correspondant à la portion saillante des mamelons. Si l'on examine d'abord les échantillons fie/. 1, 2 et 4, on voit qu'ils offrent tous trois des coussinets à contour rhomboïdal, à peine plus hauts que larges, affectant presque la forme de carrés à diagonale verticale; les angles latéraux sont parfois légèrement arrondis (fig. 4) ; parfois aussi la juxtaposition des coussinets contigus donne naissance à de courtes troncatures obliques, aux extrémités supérieure et inférieure, ainsi que cela a lieu sur quelques points des fig . 2 et 4 ; parfois ce sont les angles latéraux qui paraissent tronqués, les coussinets étant alors limités latéralement par des lignes droites faiblement obliques sur la verticale et prenant un contour hexagonal irrégulier (fig. 1). La cicatrice foliaire, très développée, surtout sur les échantillons fig. 1 et 2, affecte une forme rhomboïdale, à angles supérieur et inférieur arrondis, à côtés légèrement sinueux, à angles latéraux effilés en pointe aiguë. Les trois cicatricules habituelles, celle du milieu en forme de barre horizontale ou de croissant largement ouvert, les deux latérales ponctiformes, sont placées

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L'échantillon fig. 3 ne diffère de ceux des fig. 1, 2 et 4 que par l'allongement des coussinets, qui sont presque deux fois plus hauts que larges; mais tous les autres caractères s'y retrouvent avec trop de constance pour qu'on puisse douter de l'identité spécifique. Sur les fragments d'écorces dépouillés de leur zone externe, tels que ceux des fig. 5 et 6, le premier sous forme d'empreinte correspondant à la face interne d'un lambeau d'écorce, le second sous forme de lame charbonneuse vue du côté interne, les coussinets foliaires se montrent encore assez nettement délimités, avec les mêmes formes que sur les échantillons où ils sont demeurés intacts; mais leur surface est absolument plane; un pli transversal, en forme d'arc concave vers le haut en son Tome XIX, 1901. 29