Annales des Mines (1897, série 9, volume 11) [Image 253]

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APPAREILS SERVANT A MESURER

L'HUMIDITÉ D'UNE VAPEUR

tillon, de façon que la vitesse de la vapeur à travers ces

qu'elle a déposé sur la paroi de la chambre l'eau qu'elle entraînait. Le tuyau d'échappement, qui enveloppe la chambre A pour éviter la condensation par rayonnement, .est fermé par une plaque percée par un petit orifice B de 2,4 de diamètre par lequel la vapeur est obligée de passer. Un manomètre placé sur le corps de l'instrument

Petits trous soit à peu près égale à celle de la vapeur dans le courant principal. La première condition est facile à remplir. Il n'y a qu'à disposer un étranglement dans le tuyau principal, un peu

en amont de la buse à échantillon, et à mettre dans cet étranglement une pièce héliçoïdale, forçant le courant à prendre un mouvement gyratoire (*). De cette manière, les gouttelettes d'eau sont éloignées

de la paroi à l'endroit de la prise, et elles sont réduites en fine poussière par l'action de la vitesse dans l'orifice rétréci. La seconde condition est plus difficile à satisfaire.

permet de mesurer la pression à l'intérieur, d'où

on

déduit le débit de vapeur. L'eau séparée se rassemble .à la. partie inférieure de la chambre A. On en estime la

Cependant on peut y arriver en graduant convenablement l'ouverture du robinet, qui laisse finalement échapper dans

l'atmosphère la vapeur qui passe à travers l'appareil de

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£1; liele

mesure. Quoi qu'il en soit, voyons maintenant quels sont les pro-

cédés qu'on peut pratiquement employer pour analyser l'échantillon.

Méthodes récentes. - Méthode du se'parateur.

La

méthode de la séparation directe a été reprise et préconisée

par le professeur Carpenter de la Cornell University (Experinzental Engineering, par Carpenter, 2' édition, 1895,p. 399).. Son appareil (fig. 1) consiste en une chambre cylindrique A, à l'intérieur de laquelle débouche le tuyau C

qui amène la vapeur depuis la prise D. Ce tuyau se termine inférieurement par une partie percée d'un grand nombre de petits trous, de 3 millimètres de diamètre, par lesquels sort la vapeur, humide. Un tuyau latéral d'échappement permet à la vapeur de s'échapper au dehors après (*) Comme cela existe dans les tuyères imaginées par les frères Kcerting pour pulvériser dans l'air un liquide chaud qu'on veut refroidir par évaporation.

Fie. 1.

quantité grâce à un tube de niveau G, en cristal, fixé latéralement et gradué. Pour être certain de bien séparer toute l'eau, M. Carpenter, dans certains de ses modèles, met deux séparateurs à la suite l'un de l'autre. Ce que le premier n'a pas séparé est recueilli dans l'autre.