Annales des Mines (1896, série 9, volume 10) [Image 258]

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RÉGu4ATEuns

voir que la théorie de là corrélation entre le volant et le régulateur, avec l'emploi d'une valve équilibrée, se rattache très facilement à celle que nous avons donnée pour la machine Corliss ; voici comment Nous venons de voir que la courbe OAB représente les variations de la force motrice en chevaux suivant la position du manchon du régulateur,, avec une valve équilibrée ; les ordonnées ont été divisées en centièmes de la

ORGANES DE RÉGLAGE ET VOLANTS DES MACHINES

la machine Corliss, si elle se produit dans le voisinage de la fermeture de la valve, puisqu'un même déplacement du manchon produit une variation quatre fois plus grande de la force motrice ; que faut-il faire maintenant pour que cet effet ne soit pas plus fâcheux que pour la machine Corliss ? Il faut naturellement diminuer la perturbation elle-même dans une proportion que nous allons fixer. Pour cela, reprenons la formule (4) du § 18, ou

force motrice maxima.

Dans le. cas des machines Corliss, au contraire'; la courbe

OAB devient la ligne droite OB, puisque, comme nous l'avons dit, les variations de la force motrice sont, dans ce cas, sensiblement proportionnelles aux déplacements du manchon.

Considérons une position du manchon voisine de la fermeture de la valve, la position Mb qui est à de la

5 course du manchon. Comparons ce qui se passe dans les deux cas pour le

déplacement 0Mb du manchon. L'ordonnée MoD est quatre fois plus grande que l'ordonnée MbC ; désignons Mbp donc avec la valve par L le rapport des ordonnées M,C

ce déplacement de 5- de la position du manchon donne une force motrice de 20 p. 100 environ du maximum pour

la machine Corliss, et une force motrice de 80 p. 100 environ du maximum pour la machine avec régulateur à valve. Si l'on prenait une autre position voisine de Mb le résultat ne changerait pas sensiblement. Reportons-nous maintenant au § -18, qui concerne les perturbations du deuxième genre. Si l'on appliquait ici la

formule de ce paragraphe, qui donne la valeur de y, il est bien évident que l'effet de -la même perturbation de la position du manchon serait ici beaucoup plus grave que dans

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y = - force vive du volant par cheval = 6

\/ c

Xv.E3

On se rappelle que X et p. sont des fractions de l'unité qu'on prend d'autant plus petites qu'on veut rendre moindre la perturbation du deuxième genre. Cela posé, pour que la perturbation du deuxième genre ne soit pas plus nuisible dans le régulateur à valve que dans les machines Corliss, il faut et il suffit que X soit L fois plus petit avec la valve qu'avec la machine Corliss ; en effet, dans ces conditions, le manchon sera arrêté sur une longueur L fois plus petite, ce qui correspondra à la même

variation de force motrice qu'avec 1, dans la machine 1, peut être pris égal à Corliss ; donc X devient ici 33, comme dans les machines Corliss ; ces chiffres n'ont rien d'absolu: plus on les choisira faibles, moins les oscillations seront visibles, et plus elles seront vite arrêtées. , MbC (L est le rapport des ordonnées JIbD, comme je l'ai dit 0,25 et EL

ci-dessus.) Ainsi la formule qui donne y devient: >< ./CX

c