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APPLICATIONS GÉOLOGIQUES
son ancienne puissance et elle jaillit aujourd'hui en aval et à un niveau inférieur, en trois points oit nous reviendrons tout à l'heure. Au printemps, il faut souvent la déblayer (*) après les flux de l'hiver. Retrouver -son cours intérieur et reconnaître les causes de ses débordements à la suite des grandes pluies, telle est la seule raison de iîénétrer à l'intérieur de Peak-Cavern, qui ne possède pas tme seule jolie concrétion.
Sur le plan et la coupe (PI. III, fig. 1 et 2) figurent les dispositions dignes de remarqtie. Du côté ouest du vestibule (à droite en entrant) s'ouvre dans la voûte une fissure (aven), à peu près verticale, qui a dû amener jadis de fortes infiltrations ; elles confluaient là avec le courant qui venait du coeur de la montagne. J'ai dit plus haut que ce courant ne sort plus ici .en temps ordinaire, mais seulement lors des crues ; encore
ne remplit-il, en ce cas, qu'une partie du vestibule, une sorte de fossé creusé dans l'argile de remplissage, le 'long et au pied de la paroi est (à gauche en entrant). Derrière une porte placée au fond du vestibule, un
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Grande-Salle doivent être réduites de 82 à 60 mètres environ pour la longueur, de 64 à 30 pour la largeur et de 37 à 25 ou 30 pour la hauteur (*). C'est un évidement d'érosion et: de corrosion, pratiqué par les eaux souterraines, en amont des strates plus résistantes du Styx et de la salle des Cloches, avant qu'elles aient réussi à s'évacuer par là. Faujas .de Saint-Fond ignore « ce qu'ont pu devenir les matériaux qui ont dû occuper d'aussi grands vides ». Ils ont été dissociés par l'eau, qui s'est chargée du carbonate de chaux et a déposé l'argile. Une partie, d'ailleurs, est demeurée dans la salle sous forme de deux talus entre lesquels le menu ruisseau du Styx a tracé son lit. Un petit sentier en zigzag gravit le talus méridional, en haut duquel s'ouvrent deux petites galeries ; l'une, droit au sud, est une impasse argileuse ; l'autre, vers le sudest, est plus large et débouche, après deux ou trois coudes, sur un balcon rocheux, nommé la Chaire ou l'Orchestre,
à l'élévation considérable de ... 7 mètres an-dessus du sol d'une autre petite salle nommée Roger-Rain's flouse les visiteurs se rendent de la Grande-Salle jusqu'au pied
couloir a été nommé salle des Cloches, à cause des petits dômes d'érosion creusés dans sa voûte ; au bout, le Styx est un bassin d'eau de 15 mètres de longueur sur 2 ou 3 de largeur ; autrefois on le traversait à demi couché dans un bateau, pour passer sous une strate rocheuse et déboucher dans la grande salle qui le suit. On a simplifié ce passage et pratiqué un tunnel dans le rocher voisin. Le .déversoir du Styx (qui n'a pas 1 mètre de profondeur) est, dans la salle des Cloches, une simple infiltration d'eau entre les pierres du sol. Les dimensions que la majorité des auteurs prêtent à, la
de l'Orchestre par le chemin ordinaire, très facile, un large couloir montant et tournant. Bien mieux que les
(*) Caves or the earth, p. 45. (Pour les renvois bibliographiques voir la liste à la lin de chapitre.)
(*) AntiN, op. cit. (1191). lui donne bien 70 yards de long, mais 40 de haut. Le yard vaut 0",914.
explications du guide, le magnésium et la boussole m'ont fait voir là une curieuse disposition, suffisamment expliquée par la coupe. Roger-Rain's HOUSe (la maison de- la pluie du génie Roger) communique avec la Grande-Salle par deux passages, l'un inférieur (celui des visiteurs), l'autre du balcon,
tous deux forés par l'eau. A la voûte de Roger-Rain's House, une fissure d'infiltration débite une cascatelle qui
ne tarit jamais, paraît-il, et dont le volume varie selon