Annales des Mines (1895, série 9, volume 8) [Image 208]

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DES FERS ET DES ACIERS.

sont 3 grammes de chlorure neutre de fer dans 100 centimètres cubes d'eau contenant 1cm3,5 d'acide chlorhydrique, 2,1,100 de chlorure de cuivre dans 100 centimètres cubes d'eau contenant 5 centimètres cube d'acide chlorhydrique et 2,100 de chlorure de cobalt dans 100 centi-

cher à la séparer par lavage des sels de fer et autres

mètres cubes d'eau contenant 5 centimètres cubes du même acide. En ajoutant, à 8 centimètres cubes de la solution de fer, 6 centimètres cubes de la solution de

I.

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MÉTHODES D'ANALYSE DES FONTES,

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cobalt, 3 centimètres cubes de celle de cuivre et 5 centimètres cubes d'eau contenant 0,5 p. 100 d'acide chlorhydrique, on obtient une liqueur possédant une teinte analogue à celle qui serait fournie par la dissolution dans l'acide azotique de 200 milligrammes d'acier à 1 p. 100 étendue à 10 centimètres cubes, c'est-à-dire une liqueur équivalente à celle qui contiendrait 0wg,2 de carbone par centimètre cube. Par dilutions successives de cette solu-

tion normale avec de l'eau contenant 5 p. 100 d'acide chlorhydrique, on obtiendra les diverses intensités de colorimétrique.

Cette préparation de liqueurs colorées , absolument

composés solubles. Ce seront les conditions indispensables pour un bon dosage du silicium. Par voie sèche, le chlore ou l'acide chlorhydrique donnerait naissance à des chlorures de silicium gazeux, si le silicium n'était pas préalablement oxydé. I. A.

Voie sèche.

Oxydation par l'air au rouge, volatilisation du fer ci l'état de chlorure.

Cette méthode, donnée par Boussingault (Ami. de chimie et de physique, 1871), a l'avantage de mettre complè-

tement à l'abri des erreurs provenant de l'attaque des vases de verre ou de porcelaine par les acides. Le métal, réduit en limaille ou en copeaux minces et pesé (1 gramme de fonte grise, 2 ou 3 grammes de fer,

acier ou fonte blanche), est placé dans une nacelle de platine, puis chauffé dans le moufle. Le silicium s'oxyde

repoussée par Parry et Morgan (Industries, 24 fév. 1893),

peu à peu par le contact de l'air au rouge, en même

est restée peu usitée.

temps que le fer et les autres éléments qu'il renferme. Au bout de deux ou trois heures, l'oxydation étant terminée, on dispose la nacelle dans un tube de platine ou de porcelaine chauffé sur une grille et communiquant, d'un côté avec un appareil dégageant de l'acide chlor-

DOSAGE DU SILICIUM.

Lorsqu'on attaque la fonte par l'acide chlorhydrique ou l'acide sulfurique, une partie du silicium reste dissoute

à l'état de silice et à l'état d'oxyde inférieur (capable de donner naissance à un dégagement d'hydrogène, si on le chauffe avec un alcali); la quantité qui entre en solution est variable avec le degré de concentration de l'acide et la proportion d'eau employée au lavage (H. Allen, Th. Brown). Il est donc indispensable d'oxyder entièrement le silicium et de rendre la silice insoluble, avant de cher-

hydrique gazeux (Na Cl fondu et S' H'), très bien desséché au moyen d'acide sulfuriqne, de l'autre côté avec un ballon tubulé, dont le col tourné vers le bas et effilé plonge dans l'eau d'un flacon, à quelques millimètres au-dessous de la surface.

Le tube étant chauffé au rouge, le courant' d'acide chlorhydrique sec, qu'on entretient aussi régulier que possible, transforme l'oxyde de fer en chlorure, qui se volatilise et va se condenser sur les parties froides du