Annales des Mines (1893, série 9, volume 3) [Image 303]

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LÉGISLATION ÉTRANGÈRE.

PRUSSE.

DISCOURS AUX FUNÉRAILLES DE M. DE BOUREUILLE. 595

sième point de l'article 136, si la nature du travail comporte des interruptions. Pour ce qui concerne le repos à accorder entre deux journées de travail, il y a lieu d'appliquer la prescription de l'article 1°,,

DISCOURS

n° 2.

Les jeunes ouvriers ne peuvent être occupés de Li

manière indiquée sous I et II que si le certificat d'un médecin à ce commis par l'autorité administrative supérieure constate que le développement physique de l'ouvrier permet, sans danger pour sa santé, de lui confier le travail prévu et bien spécifié. Ce certificat doit être remis au patron avant le commencement de l'occupation; celui-ci doit le garder, le présenter à la requête de l'administration et le rendre au jeune ouvrier lors de son départ du travail ou, s'il y a lieu, à son représentant légal. Sur les chantiers oit des jeunes ouvriers sont occupés en vertu des prescriptions I, II et III, on doit afficher à, côté du tableau prescrit par l'alinéa 2 de l'article 138 de la Gewerbeord-

PRONONCÉS AUX FUNÉRAILLES DE

M. DE BOUREUILLE INSPECTEUR GÉNÉRAL DES MINES EN RETRAITE ANCIEN SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS

le 28 mars 1893

nung un deuxième tableau rappelant, en écriture lisible, les prescriptions sous I, Il et III. V. Les prescriptions précédentes sont valables pour dix ans. Elles remplacent, à partir du 1" avril 1892, les prescriptions

DISCOURS DE M. LINDER

sur l'emploi de jeunes ouvriers dans les houillères, données par les publications du chancelier de l'Empire du 10 juillet 1881 et du 12 mars 1883.

Vice-Président du Conseil général des mines.

Messieurs,

Une longue vie de droiture et d'intégrité vient de s'éteindre. Elle nous laisse le rare exemple d'un homme, placé au rang le plus élevé de la hiérarchie administrative, mêlé par ses fonctions aux questions les plus importantes de son pays, et que la mort amène à sa demeure dernière, sans que la haine et la calomnie, si promptes, au temps de trouble moral que nous traversons à s'attaquer même aux vertus les plus pures, aient jamais tenté d'effleurer sa réputation , restée sans tache et sans reproche.

Bigault de Boureuille est né à Pontoise, le 25 décem-

bre 1807. De brillantes études littéraires et scientifiques, après lui avoir valu le prix d'honneur de philosophie au concours général de 1825, lui ouvrirent, l'année