Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 273]

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BULLETIN.

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BULLETIN.

_-

dende à distribuer aux actionnaires, et qu'il suffisait de prendre-Tes statistiques d'accidents et de faire le calcul, même approximatif,

des risques, pour reconnaître que la société, au point de vue financier exclusif, avait tout intérêt à ne pas faire les dépenses

545

NOM131(li

DATE

NOM

(le

de la fondation.

nÉnto N

chaudières sac laquelle s'étend l'action

ou sige de l'association.

en 1879.

de l'association.

relativement coûteuses des inspections. Les partisans des sociétés

d'assurances répondaient que l'inspection et la surveillance des chaudières par des visites intérieures et extérieures n'étaient pas des objets qui échappaient forcément, de par leur nature, à la mise en société par actions ; que l'intérêt d'une société par actions, pour attirer et retenir la clientèle, était de fonctionner aussi bien, tout au moins, qu'une association ; qu'en ce qui concernait particulièrement l'assurance comme sanction de l'inspection, le principe en était si excellent que l'association de Manchester avait été conduite à l'admettre. Pour arriver à une conclusion précise, les prétentions des uns et des autres auraient dû s'apptiyer sur des statistiques sérieuses : elles manquent malheureusement pour l'Angleterre. La " Baller Insitrance", relevant les chiffres, admis à cette époque, de 100.000 chaudières et de 50 explosions par an en moyenne, soit de 1 explosion par 2.0 0 0 chaudières, faisait valoir que, d'après ses statistiques, elle n'avait en moyenne, sur ses chaudières assurées, que i explosion sur 4.628 chaudières et par an, et, à la fin de 1878, elle faisait ressortir que, en partant de sa fondation, la moyenne était de i explosion par 5.197 chaudières et par an, soit 2 fois 1/2 meilleure que la moyenne générale. Mais comme la moyenne annuelle des explosions paraît être restée sensiblement de 5.), si l'on admet le chiffre de 200.000 chaudières précédemment cité, l'avantage qui resterait aux chaudières

inspectées et assurées serait finalement peu sensible. En réalité,

il y a lieu de ne pas s'arrêter à toutes ces statistiques par trop incertaines, et, sans se prononcer en principe d'une façon absolue pour ou contre tel ou tel système, car, au fond, ce qui importe, c'est plus la manière dont le système est appliqué que son principe il finit reconnaître, comme s'est plu à le faire la commême, mission de la Chambre des communes, c( que ces associations ont c, été utiles pour prévenir les explosions ». § 2.

Empire d'Allemagne.

On comptait en 1879, dans les États confédérés de l'empire d'Al-

lemagne, y compris l'Alsace-Lorraine, 23 associations que nous indiquons, par ordre chronologique, dans le tableau suivant, avec les principaux renseignements qui les concernent

1867

9.»

1868 Ass. badoise aMannheim.

house.

i

o

Ass. alsacienne à Mul-

1.

3,

-G ,..- ,;.,

.1870 Hambourg ...... .

.

1870

Bernbourg. ...... .

1871

Magdebourg.

.

1251 (1)

1146 670

Alsace-Lorraine. Grand-duché de Bade. vince de Holstein.

.

(I)

Hambourg, Lübeck, proSchleswig -

682

Grand - duché de Saxe -

1400

Provinces de Saxe, Brandebourg, Poméranie,

Anhalt.

'duché de Brunswick Meklembourg et Etats

gyé i',1871

1871 81 ', 1872 i

Ass. silésienne à Breslau. Ass. bavaroise à Munich.

/us. palatine à Kaisers-

de Thuringe. Silésie. Royaume de Bavière.

653 1435

lautern

9

1872

Siegen

910 430

Palatinat. Cercles de Siegen, Lonne

10

1873

Offenbach

540 414 498

Grand-duché de liesse.

1873 Barmen 12 ., 1873 Halle S/0 . 11

13 14 ,

15

. .

1874 Hanovre 1874 Neuwied 1874

et Dill.

?

590 360

Aix-la-Chapelle

317 ,

16

1871 Gladbach

391

Gouvernement de Marsebourg et Erfurt et états de Thuringe. Province de Hanovre. Gouvernement de Co blentz, Cologne et Wiesbaden. Gouvernement d'Aix - la Chapelle. Villes de Neuss, Krefeld et Gladbach. Administration des houillères royales .

Sarrebruck

550

Essen.

265

17

1874

18

19

1875 1875

20

1875

Ass. wurtembergeoise à Stuttgard Francfort-sur-Ode, . . ,

21

1878

Asa. saxonne à Chem-

22

1878

nitz Posen Düsseldorf

Total

Usines Krupp.

416 570

Royaume de Wurtemberg. Gouvernements de Francfort-sur-Oder , Postdam et Stettin.

454 235 510

Saxe royale.

(2)

? 9

l 1687

L'association alsacienne surveille en outre 410 chaudières en France. (2 Les n, 17 et 18 ne sont pas des associations ouvertes à des tiers, mais des groupes appartenant à une même société et jouissant, de par la loi, après une autorisation administrative spéciale, des mêmes avantages que les associations ment dites. (1

Nous devons d'abord consacrer quelques lignes à l'association alsacienne, la plus ancienne de toutes celles établies sur le continent. Si la Société industrielle de Mulhouse, en la fondant en 1867,