Annales des Mines (1879, série 7, volume 16) [Image 279]

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ET DES ENVIRONS.

SOURCES MINÉRALES DE VICHY

54o

« Après la levée des scellés, les jaugeages des 25-29 sep-

tembre 1849 montrent que le débit de la source était retombé: m. euh.

au robinet de jauge, à, et à la bonde de fond, à.

.

140,640,

d'où une perte de

181,2116,

id.

20

p. ioo

121/3 --

En considérant le régime alternatif de jour et de nuit o et la nuit du Puits-Carré (fixé le jour à la cote 1-,i 0), on trouva que le débit moyen avait à la cote diminué de 31-3,2.

Enfin des observations comparées sur le régime du

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que l'action prolongée de la pompe allait jusqu'à occasionner des intermittences au Puits-Carré et y réduisait notablement le dégagement d'acide carbonique. Au début d'un écoulement, le Puits-Brosson donnait

par minute jusqu'à 152 litres d'eau et 231 litres d'acide carbonique libre; vers la fin de l'écoulement, il ne débitait que Si litres d'eau et 18 décilitres de gaz.

L'analyse chimique a montré que l'eau de ce puits n'avait pas la même composition que celle du Puits-Carré; que cette composition, ainsi que la température, variait du commencement à la fin d'un écoulement.

Puits-Brosson et du Puits-Carré, exécutées du i" janvier au

En commentant ces observations, on fut conduit à

avril 1850, au nombre de 898, ont donné à M. Fran-

cette conclusion que le Puits-Brosson agissait sur le Puits-

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Carré, bien moins par détournement ou entraînement

çois des résultats semblables.

Il a trouvé, en effet, pour le débit moyen aux deux niveaux cub.

le Puits-Brosson étant fermé. . id. ouvert . d'où une perte de. .

.

179,216

.

1119,250 .

26,966

ou

16

2/3 p.

ioo

Les jaugeages que j'ai faits en octobre 1851 et qui ont donné, à la bonde de fond, m. cub.

le Puits-Brosson étant fermé. . ouvert . id. Id. soit une perte de. .

.

185,i5Li

.

1711,666

.

io,1i88

affaiblie. ou

5,66 p.

15°

constatent, comme ceux de M. François, l'influence du Puits-Brosson sur le produit du Puits-Carré (). Lors des expériences de 1849-50, lit-on dans un rapport de M. François en date du 22 juin 1857, l'action d'une pompe aspirante sur le Puits-Brosson, une variation dans le diamètre de son orifice d'écoulement déterminaient des changements dans le régime des deux sources, à ce point () Rapport de M. Dufrénoy, en date du

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direct de l'eau que par le départ de l'acide carbonique dans la profondeur, départ dont l'effet immédiat était de rendre paresseuse l'ascension des émissaires naturels (Puits-Carré et Grande-Grille). Quelle est, depuis les travaux de 1853-54, l'influence du Puits-Brosson sur le Puits-Carré et sur la Grille ? Des expériences sont à faire. Toutefois, il est probable que cette influence, si elle existe encore, doit être considérablement

novembre

1851.

En effet, si l'on admet que les pertes décroissent suivant une progression constante à mesure que l'on déprime le niveau d'emploi, on conclut des observations faites aux niveaux supérieurs que le Puits-Carré, dans son état pré5m,20), ne devrait perdre, par sent (déprimé à la cote l'influence du Puits-Brosson, que 1,5 à 3,5 p. roo, c'est-àdire 2.800 à 6.000 litres par 24 heures. Ces chiffres nous

paraissent être des limites supérieures de la perte, si réellement il y a encore perte.

En effet, on doit à une observation attentive d'avoir reconnu que, par suite de la dépression du niveau d'émergence du Puits-Carré et de la Grande-Grille, le Puits-