Annales des Mines (1879, série 7, volume 16) [Image 149]

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NOTICE NÉCROLOCIQUE SUR EDMOND BOUE.

274 ESSAIS DE POSE DE LA VOIE HILE FAITS EN BELGIQUE,

sont lourdes, et, toutes les longrines étant droites et ne s'appropriant aux courbes de différents rayons que par la position relative des. trous des boulons qui fixent le rails

NOTICE NÉGROLOGIQUE Sun

on doit avoir, en approvisionnement, un nombre considé.. rable de longrines pour toutes les espèces de courbes. Pour faire passer sur tous ces inconvénients, il faudrait évidemment que l'entretien courant fût réduit d'une façon

notable, mais il n'en est_ rien; au contraire, il n'est pas douteux que, jusqu'à. ce jour, l'entretien. des voies Bill posées comme essai, en Belgique, n'ait Goûté beaucoup plus cher que l'entretien de la voie Vignole ordinaire.. Ainsi on

peut estimer à of,8o au mètre courant le prix de maind'oeuvre d'entretien de cette dernière voie, et les évaluations les plus basses pour le prix de main-d'oeuvre du mètre cou.

rant de voie jlilf donne' jf,go, et ce prix est monté, dans certains cas, jusqu'à 5',25. On le voit, la défiance que, dès 1868, M. Couche montrait contre ce système de voie est parfaitement justifiée, et il est encore à. craindre que l'entretien n'aille en grandissant avec l'âge des- points 'd'attache, dont le maintien en bon état est extrêmement difficile._

EXPLICATION DE LA PLA-NCHE IV,, fig., 1.2. à. IL. Fig. 12.

Profil de la longrine et de la traverse (échelle de .-,40 pour

r mètre). Coupe d'un rail-longrine avec assemblage de la longrine et de la traverse (échelle de on',2o pour i métre). Fig. 14. - Joint aux abouts (même échelle). Fig. t5. Plan de la voie. Fig. 16. - Coupe transversale de la voie. Fig., /7. - Coupe transversale du ballast. Fig.

13.

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EDMOND BOU R, DES MINES,

Par

111.. RÉSAL, ingénieur en chef des mines, membre de, l'Académie des sciences.

Bour (Jacques-Edmond-Émile) est né à Gray (HauteSaône), le 19, mai 1832. Son père, après avuir fait des études complètes, avait repris, conformément à une tradition francom toise qui tend de plus en plus à disparaître,

tout naturellement et sans répugnance l'établissement, d'horlogerie que iui avait légué sa famille. C'était un homme

très-distingué, qui recevait continuellement les visites dessavants et industriels de la région grayloise. Son fils sortildu collège de sa ville natale, avec le grade de bachelier ès lettres. Après une année de Mathématiques spéciales an. lycée de Dijon, il fut reçu, en 185o, le 64° à. l'École poirtdmique, où l'on n'avait admis que 90 élèves; il prit immédiatement le premier rang et le conserva jusqu'à sa sortie. Dès cette époque, il était l'auteur d'un travail important sur l'électro-dynamique, dont malheureusement on da Sénarmont, qui en retrouvé aucune trace ; avait pris connaissance, m'en avait fait le plus grand. élogg, mais je- ne pus jamais décider Bout à publier ce travail., Nommé élève-ingénieur des mines le 15 novembre 1852, Bout' fut promu, le 14 juillet 1855,, au grade. d'ingénieur ordinaire de 5F classe, et envoyé à l'Éole des mineurs, de Saint-Étienne, connue pro lesseur d'exploitation -des. minet et de mécanique.. Le 5 décembre de cette même année,, ,u soutint brillamment ses thèses pour le- doctorat i-;s.scienees mathématiques, devant la Faculté de Paris. Le vevetzibm