Annales des Mines (1877, série 7, volume 12) [Image 196]

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FLORE HOUILLÈRE.

Odontopteris y sont en déhouiller ; les,.Cordaiites et les continuent à-jbuer croissance, Mais les fougères en arbres qui devienun rôle important, jointes aux Calamodendron nent prépondérants. est à cheval, comme son nom L'étage permo-carbonifère l'indique sur le terrain houiller et sur le terrain permien : plantes houillères pour il renferme cependant encore trop de houiller supépouvoir être détaché positivement du terrain rieur, mais on y trouve déjà plusieurs Walchia, 1' Odontopterisobtu.Si10ba le Calamites gigas et Même des Callipteris.

Il faut citer enfin comme couronnant l'ensemble l'étage bien 'Caracpermien du Rothliegende, dont la flore est alors térisée, et dans lequel nous verrons qu'on trouve encore de la.houille,

houillers du centre et du midi Grand'de la France. Nous allons maintenant suivre M.houillers Age des iD4OESSiliS

Eury dans l'étude qu'il fait des différents bassins isolés de la France, en prenant d'abord les divers groupes situés autour ou à l'intérieur du plateau central, le Forez, puis l'Auvergne, le Morvan, le Centre, le Sud-Ouest, et les Cévennes, et terminant par les formations des du Var, des Vosges et de l'Ouest.

le Midi Alpes,

Il y a Bassins houillers du Forez et du Lyonnais. peu de chose à, Aire du bassin de la Loire, puisque c'est'

lui qui a servi à l'établissement des divers étages qui viennent d'être définis ; il suffit, quant à présent, d'indiquer houille ; il se que l'étage des Cévennes y est peu riche en reconnaît cependant à Montrond ; l'étage des Cordaïtées celui des commence avec les couches de Saint-Chamond, partie les couches moyennes et une Filicacées comprend de Saint-Étienne, le reste appardes couches supérieures tenant à l'étage des Calamodendrées, et l'étage perraocarbonifère étant représenté par les couches stériles qui couronnent le système.

TRAVAUX DE M. GRAND'EURy.

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Le petit bassin de Sainte-Foy-l'Argentière, situé dans les montagnes du Lyonnais, paraît correspondre d'après sa flore, malheureusement mal connue, aux couches élevées de Saint-Étienne.

Bassins houillers de l'Auvergne. Dans le bassin de , les couches inférieures, dites de la Combelle, sont caractérisées par l'abondance et la variété des Cordetes, et appartiennent bien, par l'ensemble des plantes qu'elles renferment, à l'étage des Cordaïtées ; les couches supérieures ont une flore peu différente et n'appartiendraient guère que par leur sommet à l'étage des Filicacées. Brassac

Les empreintes trouvées à la Mothe, près Brioude, sont les mêmes que celles de Brassac. Enfin c'est encore à peu près la même flore qu'on rencontre à Langeac, dont les diverses couches paraissent se

rapporter à la partie moyenne de la zone des Cordaïtes, dans laquelle vient se ranger en somme l'ensemble des terrains houillers de l'Auvergne.

Bassins houillers du Morvan. Les plantes recueillies dans la grande couche inférieure de Blanzy, comme

dans la grande couche supérieure du Montceau, présentent encore les mêmes caractères et conduisent à placer cette formation houillère vers le haut de l'étage des Cordaïtées ; puis, saris transition, les couches de Blanzy les plus élevées, dites de Montmaillot, offrent une abondance extrême de Calamodendrées et correspondent ainsi aux couches supérieures de Saint-Étienne, l'étage des Fougères paraissant manquer complètement. Les couches de Longpendu seraient, par leur flore, con. temporaines des couches inférieures du Montceau, tandis que celles de Saint-Bérain-sur-Dheune et les amas de Montchanin présentent la même flore que les couches de couronnement du système de Blanzy et se rattachent comme elles à l'étage des Calamodendrées. La flore du Creusot est trop mal connue pour permettre