Annales des Mines (1877, série 7, volume 11) [Image 193]

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BULLETIN DES TRAVAUX DE CHIMIE.

50 Minerais de fer. I.

l'acide sulfurique contenu dans les fumées. (V. Annales des mines, t, IX, p. 455 et 462.) II.

III.

Gangue quartzeuse Perte au feu Peroxyde de fer

28,8 10,8 59,4

59,0 6,0 35,2

3,0 14,3 82,8

Fer métallique.

99,0 41,2

100,2 24,4

.10,1 57,4

Les échantillons n° I et II proviennent des recherches entreprises par M. Forqueray à Chazoux, près Montaigut-le-Blanc (Puyde-Dôme) ; le minerai s'y trouve en boules dans un sable argileux

à la base du terrain tertiaire. Le n° i est une hématite "brune, le n H un grès à ciment ferrugineux formant un minerai cloisonné. Le n^ 5 provient des recherches exécutées à Fondevialle, commune de Molèdes (Cantal), par la compagnie des aciéries de Firminy.

6° Randanite de Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme). Perte au feu. Silice

Alumine et oxyde de fer Choux

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LABORATOIRES DÉPARTEMENTAUX.

p.

100. 3,0

85,5

8,8 2,7

99,6

o de randanite sèche absorbe 3,22 d'eau. L'échantillon est coloré en gris par un peu d'humus; il devient blanc après dessiccation à 1000. Il provient des propriétés de

M. de Grossouvre, ingénieur des mines à Bourges, vient de fournir à ce sujet un travail dont il paraît utile de donner un résumé.

Mines de Decize.

Usine d'Imphy. Trois réchauffeurs ont été corrodés extérieurement, deux sur le pourtour des cuissards, au point où les

gaz passent des carneaux dans la cheminée ; un près des lignes de rivures.

Forges de Fourchambault. 1" Chaudière horizontale. La tôle a été corrodée extérieurement sur plusieurs centimètres de largeur, le long des arêtes du mur d'appui. 2' Chaudière verticale chauffée par les flammes perdues des fours à puddler. Le pied de la chaudière, protégé par un bouclier, se recouvre de poussières qui rongent les tôles et obligent à de fréquentes réparations. M. de Grossouvre a pris des échantillons des dépôts extérieurs,

à diverses hauteurs, d'une chaudière verticale chauffée par les flammes perdues d'un four, et a trouvé que tous contenaient de l'acide sulfurique en quantité d'autant plus grande que la prise d'essai avait été faite plus haut, dans la proportion suivante : p. 100.

Voisinage du coup de feu : acide sulfurique... . . . . Partie moyenne de la chaudière . . . Partie supérieure de la chaudière

M. Chomette.

VI.

Note sur la corrosion des chaudières à vapeur .par suite de la formation de l'acide sulfurique dans les dépôts laissés par les fumées de la combustion.

(Extrait par M. CLERAULT, ingénieur des mines, secrétaire de la commission centrale des machines à vapeur, d'un rapport présenté par M. DE GROS-

SOME, ingénieur des mines.)

La commission centrale des machines à vapeur a eu son attention appelée, en 1875, par deux explosions, l'une au puits Glenons (mines de Decize), l'autre aux forges d'Ougrée (Belgique), et, en 1876, par le compte rendu de l'association belge des appareils à vapeur pour '875 et 1874, sur une cause spéciale d'accident, consistant dans la corrosion des parois extérieures des chaudières par

A la suite de l'accident du puits Glenons,

on a visité tous les auties réchauffeurs de Decize : ils présentaient tous des corrosions analogues.

A

.

5,61

.

8,88

.

12,24

la suite de cette étude, et huit ou dix mois plus tard, de

nouveaux échantillons ont été pris sur les dépôts extérieurs des chaudières et envoyés au laboratoire de Clermont-Ferrand, où M. Amiot, ingénieur des mines, les a analysés. Les tableaux ci-dessous indiquent les résultats obtenus.