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EXPLOITATION HYDRAULIQUE DE L'OR
EN CALIFORNIE.
pratique qui peut être fort utile aux exploitants. J'ai fait, dans la présente notice, de très-nombreux emprunts à ce mémoire (5); j'ai cependant modifié l'ordre d'exposition
soit besoin d'en parler d'une manière générale en guise d'introduction. Une carte, à l'échelle de 1/1.52o.64o (1 pouce pour 24 milles), accompagne le mémoire de
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que M. Walcleyer avait adopté, ne m'adressant pas comme le genre lui à des lecteurs déjà plus ou moins familiers avec beaucoup décrire. J'ai aussi ajouté de travaux que je veux d'exemples des travaux dont il parle d'une manière géné-
rale, et des détails spéciaux sur diverses mines, que j'ai
visitées dans le bassin de la rivière Yuba. Je dois citer ici les noms de MM. W. Ashburner et E. qui de Crano, ingénieurs bien connus de San Francisco, m'ont fort obligeamment fourni plusieurs renseignements utiles, et m'ont aidé de leurs conseils et de leurs lettres, dans mon voyage aux mines d'or. J'ai d'ailleurs trouvé parmines. tout le meilleur accueil auprès des exploitants de ces
Le mémoire, cité un peu plus haut, de M. Laur, commence par une description complète de la situation géographique, du sol et du climat de la Californie. Il est donc inutile de recommencer ici cette description, et, d'ailleurs, cette belle contrée est trop connue aujourd'hui pour qu'il (*) Il serait fastidieux de citer sans cesse le même auteur ; aussi
je préfère indiquer en bloc quelles sont les principales parties de mon travail qui sont imitées ou même quelquefois traduites
plus ou moins librement du texte de M. Waldeyer. C'est d'abord l'historique de la découverte de la nouvelle méthode, puis les détails sur la construction des canaux d'amenée d'eau, la description du siphon de Cherokee, diverses considérations sur la position à donner aux tunnels et sur la manière de les
faire communiquer avec le jour à travers le dépôt aurifère; la description des ajutages, celle des travaux nécessaires pour l'ouverture d'une mine hydraulique et des travaux réguliers d'exploitation (y compris les énormes fourneaux de mine); plusieurs indications sur les sluice-boxes et les under-currenls; enfin le paragraphe relatif aux débris rejetés par les mines et aux dilaLuttés qu'ils causent. Les fig. e et 3, Pl. I, h et 5, Pl. II, sont également extraites de
ce mémoire.
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M. Laur. Je renvoie le lecteur à cette carte (Annales, G' série, t. III), à laquelle il faudrait cependant ajouter les chemins de fer, qui ont tous été construits depuis qu'elle a été publiée. Actuellement le réseau des voies ferrées est déjà très-étendu en Californie. La grande artère qui relie les États
de l'ouest à ceux de l'est, le Central Pacifie, part de Sacramento, passe à Auburn, Colfax, Dutch Flat, franchit la Sierra, redescend dans l'État de Nevada par la vallée de la rivière Truckee, et suit ensuite le cours de la rivière Humboldt. Un embranchement vers le sud, se détachant à Reno, va rejoindre Carson city et Virginia city, bâtie sur le célèbre filon de Comstock (dans l'État de Nevada). De Sacramento on va sur rails à Oakland (en face de San Francisco), en faisant un détour par Galt, Stockton et Lathrop. A Oakland, le chemin de fer s'avance dans la baie sur une longue estacade, au bout de laquelle accostent les grands ferry-boats de San Francisco. Au sud-est de Sacramento, une voie ferrée (s'embranchant sur la précédente à Lathrop) remonte la vallée du San Joaquin et s'avance jusqu'au delà de Visalia, près du lac Tulare. San Francisco même est le point de départ d'une ligne qui ne s'écarte pas beaucoup de la côte, passe à San Jose, ville voisine des mines de mercure de New Almaclen, et descend jusqu'à la hauteur de Monterey. Dans la direction opposée, suivant la vallée du Sacramento, les chemins de fer s'étendent jusqu'à Red Bluff (entre Tebama et Shasta); desservant Marysville, Oroville, etc. Vers la mer ils vont de Sacramento à Napa, Santa Rosa, Bodega, etc. Chaque année, d'ailleurs, ils s'avancent plus loin, vers le nord et vers le sud, dans la grande vallée et sur les côtes. C'est sur le flanc de la Sierra que s'étendent les placers anciens, sur une longueur de 7 degrés de
latitude. Je