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ET DE L'ACIER FONDU.
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FABRICATION DU FER, DE L'ACIER PUDDLÉ
ment du fer et la confection des loupes ; le mécanisme ne donne à l'ouvrier aucun secours, sinon qu'il lui permet de ne travailler que tout près de la porte ; cette phase dure environ 5o minutes ; sur la totalité de la durée d'une charge, on peut dire que les puddleurs ont un repos complet de 1h,20' et une période de travail d'une heure comprenant 5o minutes de réelle fatigue. Fontes fines.- La marche du puddlage des fontes fines diffère quelque peu de celle qui vient d'être indiquée pour les fontes ordinaires. Ce qui suit se rapporte au traitement des fontes de Toga (Corse) ; ce sont des fontes au bois, truitées, un peu grises, mélangées de fontes blanches lamel-
leuses tirant sur le spiegel. Les premières phases de l'opération, depuis le chargement jusqu'à la fusion complète de la fonte, sont les mêmes que dans le traitement de la fonte ordinaire. Dès ' que la fusion est complète, on baisse le registre de la cheminée, on diminue le vent sous la grille et, à l'aide d'une lance, on jette une certaine quantité d'eau dans le four ; le bain se refroidit alors notablement ; la scorie se fige et se peroxyde sous l'action de l'eau ; on continue à jeter de l'eau jusqu'à ce que la masse. entière soit pour ainsi dire réduite en grumeaux, et l'on brasse avec le crochet pour ! faire un mélange bien intime ; de cette façon, la charge est transformée en un magma pâteux formé de particules de fonte entourées d'une couche de scorie figée et peroxydée.
On lève alors le registre progressivement, et l'on rend peu à peu le vent sous la grille; la charge redevient liquide et bouillonne fortement ; pendant tout le temps du bouillonnement, il est à peine besoin de brasser ; le mouvement de rotation et la réaction violente qui s'opère suffisent pour produire l'agitation nécessaire. Dès que la charge prend nature, on la termine comme je l'ai dit pour les fontes ordinaires.
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Les chiffres qui suivent, et qui représentent la moyenne de beaucoup d'observations que j'ai relevées au courant du travail, indiquent la durée de chaque phase du traitement d'une charge de 900 kilogrammes, moitié fonte gris clair, moitié fonte blanche lamelleuse. Charge des battitures, des scories de cinglage et de la fonte. Retournement de la fonte Fusion complète, fermeture du registre, projection d'eau sur le bain Commencement du bouillonnement, ouver-
ture du registre Apparition des grumeaux de fer Arrêt du four, retournement du fer Confection des loupes Cinglage de la première loupe
Cinglage de la dernière loupe, mise en marche du four, décrassage de la grille. . Nouvelle charge.
heures, minutes. minutes. 00 0
o
50
0
55
e
15
1
55
n
1j5
2
55 05
30 n
20
120
/ 10 110 110
- 20
2 2
25 50
25
La sole a besoin d'être réparée tous les deux jours ; chaque réparation demande 7oo kilogrammes de minerai ; il faut environ ih,5o' pour la terminer et réchauffer le four de façon à recommencer le travail. Le personnel du four est le même que pour la fonte ordinaire; le travail est un peu moins pénible en ce que le brassage est presque complètement supprimé. On fait en général 8 charges par 24 heures. De même que dans le travail des fontes ordinaires, les flammes remplissent constamment le four, sortent par tous les joints et paraissent sombres ; vers la fin de l'opération cependant, elles sont plus claires et il est plus facile de distinguer ce qui se passe sur la sole.
De ce que j'ai dit de la nature des flammes, on doit conclure que l'atmosphère du four n'a
Réactions.
que peu d'action sur la charge ; si, d'autre part, on remar-