Journal des Mines (1815, volume 38) [Image 123]

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SUR UN FER NATIF

'et portant des stries profondes-, brillantes , parallèles entre elles , et se rencontrant de manière à former des angles de 6o et 120 degrés, de même que l'on en observe dans le fer trouvé à Elebogen. Ces faits, qui sembleraient admettre ,dans des fers sortis de nos fourneaux , une disposition intérieure qui les rapprocherait de ceux tombés de. l'atmosphère., demanderaient à être vérifiés

sur un plus grand nombre de morceaux pour pouvoir en tirer des conséquences qui altéreraient l'opinion d'un savant comme M. de Schreibers ; opinion qu'il serait au contraire à désirer de voir .confirmer par les naturalistes, pour donner un moyen certain. de distinguer les fers tombes de ratinusnlière , de ceux produits 1-

par l'art.

Explication des figures. La -planche no. VIII représente , jg. 1

, 2,

4. et 5, le morceau de fer natif tombé en Bohème après avoir été mis dans l'acide ni3

,

trique, vu sous ses cinq faces : l'acide, conduit

avec précaution, a attaqué les parties noires plus profondément que celle d'un gris-blanc, et a donné à ces dernières un relief suffisant pour pouvoir en tirer des épreuves colorées, ,

qui ont servi à graver, de manière que les traits représentés en blanc sur la gravure, sont exac--

tement ceux en relief, et d'un gris-blanc, qui existent sur le morceau -de fer en forme de coin.

La /g. 1

une des faces trian-

gulaires du coin, dont le côté a c répond aux

TOIB

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EN DOIIhME.

mêmes lettres du parallélogramme ;j'. 2 , qui lui est contigu sur le morceau et sur la planche; en suivant ainsi les stries tracées 'sur les autres faces , on y reconnaît facilement une correspondance i-ès-remarquable sur le morceau entre plusieurs des stries situées sur les faces adja-

centes ; on peut en prendre une idée en rapr a, 3, 4 prochant , par la pensée , les _fig. et 5, de manière à en composer na coin, dont la dernière formerait la tête. Les fig. 6 et 7 , même planche, représentent les empreintes des deux Morceaux extraits de la masse de fer trouvée en Sibérie, et décrite par Pallas ; ils ont pris moins de relief dans ,l'acide que le fer trouvé en Bohème , et cependant suffisamment pour que le gcaveur, avec des soins., pût exprimer fidèlement les parties noires, celles grises, et les flets blancs ,

.

d'argent qui entourent les parties les plus noires. G.L.