Journal des Mines (1814, volume 35) [Image 53]

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'EXTRAIT DE LA CONNAISSANCE

DES T EMS;

Revenant actuellement sur cette hypothèse d'un accident auquel M. Ramond attribue l'erreur qu'il croit apercevoir dans mon opération, je remarque qu'après les raisonnemens à priori

ci-dessus cités, il dit : «Mais cet accident, quelle

100

ratures extrêmes t, et t', la -valeur moyenne 0 ne pouvant plus être employée dans l'équation aux différences, on aura assez généralement une exactitude suffisante en faisant Op=

25o

t, et 0,1=1+-1 25o

et on pourra dans l'emploi ordinaire de cette formule n'avoir du deuxième membre. égard qu'au terme L /2, __--°'71) /I 2

Cette équation aux différences est applicable à toutes les valeurs qu'on peut donner au coefficient K dans la formule qui sert à calculer la hauteur ou la différence de niveau z, cette hauteur devant toujours être sensiblement proportion-

nelle à log. (0. Pour démontrer maintenant les propositions énoncées dans Ah, On , et que le texte, j'observe qu'on aura Az o, st 0, = 7/ négligeable dans le cas de A AZ sera une quantité si Ah, et An étant respectivement très-petites par rapport à h, et. 74 la différence h, n est elle-même peu considérable. Ce dernier ca4 serait, par exemple, celui d'un petit déplacement de la pointe d'ivoire destinée à indiquer le zéro de l'échelle, qui ferait paraître la hauteur de la colonne de mercure un peu plus grande ou un peu plus petite qu'elle ne le serait réellement. Supposons ensuite que les erreurs A ht et An ont des va.

Ah,

V.Att

'

---n est une quantité que l'on peut considérer.comme nulle : si, dans ce cas, pour

leurs quelconques, mais que 0,

avoir la valeur effective de z, il faut au lieu du coefficient K il est manifeste que la même correction employer K donnera aussi le véritable z dans le cas des valeurs particulières A h ,

cas, l'erreur

o et Ait O.

o, puisqu'on a , dans l'un et l'autre

est son origine ? l'imputerons-nous à Pinstrument, à la station, aux perturbations locales , aux dispositions particulières de Pat)) mosphère de la montagne ? Voilà ce que je )) n'entreprendrai pas de décider, puisque je ne connais ni l'instrument, ni les accessoires » de l'observation. » Je répondrai d'abord, quant à ce qui concerne l'instrument, que le baromètre dont je me suis servi le premier janvier 1807, ufl des plus parfaits qui soient sortis des ateliers de Fortin, a été comparé avec celui de l'Obser-

vatoire de Paris

,

avant mon départ pour

l'Italie, et à mon retour dans la capitale. Peu de jours avant mon passage au Mont - Cénis , M. Oriani et moi en avions fuit, à l'Observatoire de Milan, une comparaison avec le baromètre de cet Observatoire, et les deux instrumens s'étaient trouvés parfaitement d'accord. Je ne puis donc avoir aucun doute sur l'état de mon baromètre ; je n'en ai pas davantaab e sur les lectures des échelles et des verniers. Mon instrument porte une échelle de millimètre, et une échelle de demi-lignes ; je lis toujours l'une et l'autre au moins dix fois dans une observation, vérifiant, à chaque fois, le contact de la surface du mercure dans la cuvette ; la réduction des millimètres en lignes, et réciproquement, donne la preuve assurée de la fidélité des lectures. J'ai donc rempli toutes les conditions qu'on a le droit d'exiger d'un observateur, celles d'avoir des instrumens bien construits et en bon état, et de bien observer; et il ne reste à l'appui G- 3