Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 208]

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SUR UN PHNOM NE, etc. M. Beaunier n'a point de données exactes sur la température des vapeurs que lui offrirent ce phénomène , mais il croit qu'elles n'étaient point glacées, puisque le soleil avait eu , quelques instans auparavant, assez de force pour

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raréfier les nuages qui entouraient la montagne, et qu'à l'exception de quelques lambeaux de neige qui occupaient des crevasses, le sol n'était point gelé.

NOTICE Su la quantité d'eau en vapeur contenue 'dans l'atmosphère, sur la diminution de densité qui en résulte, et sur le produit de l'évaporation en un tems déterminé. Par M. D'Ausuisson. , Ingénieur des Mines.

s

RAppelons d'abord les principes et les faits qui servent à trouver cette quantité. 10. M. Dalton a déterminé, par une suite d'expériences aussi simples que concluantes (Bibi. Brit., tome XX ) , la force élastique, sq)', de la vapeur de divers fluides, à différens degrés de température, et dans un espace qui en était saturé : M. Laplace a représenté le résultat de ces expériences par l'expression suivante :

(3,76.èt. ><

i>< 0)(315454

X0,000062583

i étant la température comptée, sur le thermomètre centigrade, à partir du degré auquel le fluide bout sous une pression atmosphérique de 0,76 mèt. (Mécan. ce'l. , tom. 4, pag. 273). Le degré d'ébulition étant loo pour l'eau, et appelant t la température thermométrique auet dessus de o°, on aura o,0051 .23E" X 10

t x 0,027971

X 0,000062583

Da2

Quantité de vapeurs.