Journal des Mines (1810, volume 27) [Image 88]

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SUR LES MINES DE PLOMB

DU DEE YBER G.

chaux possible, et au contraire, mettre les matières contenant le fer en surabondance pour qu'il reste moins de plomb dans les scories qui

faut tirer très-bas et beaucoup au inb`ine point ; niais il faudrait des puits à deux tonnes il se-

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sortent du fourneau. Ordinairement elles en

rait bon aussi que les centres d'exploitation communiquassent entre eux, et que l'on com-

Le fourneau employé au Bleyberg est un four-

par tailles en arrière les unes sur les autres,

renferment trois pour cent, ainsi qu'on s'en est assuré en les fondant à part dans un petit fourneau.

mençât à extraire au niveau de la galerie cr_ecoulement, pour aller ensuite en remontant par étages successifs. Chaque étage s'exploiterait

neau à manche, dont le sol est établi sur un Massif de maçonnerie, et formé avec de la

comme dans .les mines .de houille , et figurant de grands gradins horizontaux que l'on enleverait par galeries parallèles contigus, en ver-sant à mesure les sables provenant de la galerie actuellement en exploitation d'un gradin, dans celles déjà exploitées du même gradin. On observerait cependant de ne conserver le parallélisme et la contiguité aux galeries , qu'autant

brasque composée de deux parties en volume de poussière de charbon sur une d'argile. On forme

dans cette brasque un creuset intérieur où le plomb se rassemble, les scories coulent continuellement sur un plan incliné placé au-devant du fourneau, en s'échappant par un trou pratiqué sur sa face antérieure, et l'on perce quand le creuset est plein de métal : le creuset doit contenir de quoi faire deux saumons de plomb. On se propose d'essayer de fondre dans un demi-haut fourneau semblable à ceux du Hartz ,

et l'on pense que l'on consommera moins de charbon avec ce fourneau qu'avec les anciens.

Nous renvoyons, pour la quantité de mine passée au fourneau, la consommation en char-

bon et le produit en plomb, au Mémoire de M. d'Artigues , en observant toutefois , que nulle part on ne fond avec du coak seul. Nous allons maintenant présenter quelques vues, d'améliorations que l'observation de ces travaux nous a suggérées. D'abord les puits ne devant pas aller, quant à prescrit, à une grande

profondeur, et la construction en étant peu

dispendieiise , il nous paraît inutile d'employer

les baritels qui ne con viennent que lorsqu'il

que le minerai serait uniformément répandu

dans le grès , sinon on s'écarterait de la direction rectiligne, en laissant en piliers les parties

stériles. Lorsque le premier étage aurait été ainsi exploité, ou plutôt à. mesure de son exploitation ( car il vaudrait probablement mieux travailler par tranches verticales que par longues. tranches horizontales, pour la sûreté des travaux et pour épuiser de suite un même puits), on s'élèverait au-dessus des sables, et l'on for-

merait l'étage immédiatement supérieur, en continuant de laisser les parties stériles en pi-

liers, et les pouddings comme massifs intermédiaires, et ainsi de suite jusqu'au poudding supérieur. Lorsque la galerie Gemersd.orfserait parvenue au grès plombifère, on commencerait de même .

à exploiter depuis son niveau jusqu'à celui de la galerie .Meinersaghen ou pluleyt jusqu'au