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SUR DIVERSES RECHERCHES DE HOUILLE
des, diéves. Les cuvelages avaient, depuis le jour jusqu'à la tête de aiveau , 16 centimètres d'épaisseur ; de là, jusqu'au premier picotage,
à 45 met. de profondeur, 22 centimèt. ; et de là, jusqu'au dernier, 27 centimèt. Ceux-ci ne furent point assez forts pour résister à la poussée des eaux, et plusieurs pièces cassèrent. En les re-
plaçant, on se décida à fortifier tout le cuvelage du puits, en le garnissant de quatre poztssauts dans les coins de chaque assemblage. Depuis le picotage des diéves jusqu'au ro-
cher, le cuvelage est resté quarré , et les pièces avaient 22 centimètres d'épaisseur. Quand on fut parvenu à 175 m. 68 c. de profondeur, les eaux vinrent avec trop d'abon-
dance pour qu'en püt les épuiser au moyen de la machine à molette (qu'on avait substituée à la machine à vapeur depuis le dernier picotage), et continuer le creusement du puits. On se décida donc à percer deux galeries horizon-
tales, l'une vers le nord , l'autre vers le midi, en laissant un puisard de 3 mètres. Ces deux
galeries furent poussées chacune jusqu'à 55 rnèires de longueur, et ne dénotèrent aucun changement dans la nature du rocher. Mais les eaux augmentaient toujours, et on pensait à remonter la machine à vapeur. Sur ces entrefaiteS , une pièce de cuvelage Cassa de nouveau, quoiarc-boutée.Pendant qu'on la rernontait , le que fond du puits et les galeries se remplirent d'eau ; on les abandonna en novembre 1792 , et les principaux -actionnaires étant morts ou émigrés, les travaux furent totalement arrêtés en septembre 1793. On vendit les machines trois ou quatre années après. Le
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Le rocher ou schiste trouvé par le puits de Tilloy, incline vers le soleil de i° heures, d'environ 20 degrés ; c'est un schiste argileux dur,
ne s'exfoliant point à l'air, et faisant in peu effervescence avec les acides. Il alterne avec un grès 'aussi très - dur, quelquefois un peu
Observations Sur 1,,
nature des schistes.
micacé ; mais ces substances ne nie semblent point le véritable terrain houiller ; elles paraissent., au contraire analogues aux terrains situés au-delà de la couche dite sentmais,(voyez p. 421 ), et qui se rapprochent des terrains cal-
caires. 11 semble donc que la recherche de Tilloy
a été placée au Nord de la zone houilleuse. Je ne sache point qu'il ait été fait dans le département du Pas-de-Calais d'autres recherches de houille sur le prolongement de la zone des terrains houillers de la Belgique. Parmi celles Quelle indont nous venons de rendre compte, toutes duction on peut tirer
excepté la dernière, ont été arrêtées par les eaux avant qu'on fût parvenu à traverser les
terrains en couches horizontales, et ne peuvent par conséquent fournir aucune induction pour ni contre la probabilité du, prolongement de la zone houilleuse sous le sol du à.épartement. Celle de Tilloy, la seule qui soit parvenue jusqu'aux terrains inclinés, a été abandonnée trop têt, par suite de circonstances révolutionnaires, et la nature des terrains qifelle a rencontrés, semblait seulement indiquer, à ceux qui entreprendraient de nouvelles recherches , qu'en se portant plus au raidi , ils auraient plus de pro babili ren contrer le véritable terrain houiller.
Volume 26.
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des recherches précédentes.