Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
27
SUR PLUSIEURS YÂRfliT1S, etc. 26 efforts, qui seront bientôt sans doute suivis d'un
.succès complet, méritent l'approbation de la
Société et des encouragemens. conclusions. Nous avons l'honneur de pro-
poser à la Société , 1°. D'accorder à MM. Poncelet Raunet frères, fabricans à Liège, une médaille d'or de la
- valeur de 400 francs, comme un témoignage
-public de la satisfaction de la Soçiété pour la bonté des deux premiers euvois d'acier fonduleovenant de leur fabrique, qui ont été essayés; 2°. De remettre le prix de 4oce francs, pour la fabrication en grand de l'acier fondu, à la -séance générale du mois de juillet 1.811 , et de
l'étendre à l'acier fbndu qui en outre serait souda/)/e; les échantillons devant être envoyés à la Société avant le premier mars 1811 erme de rigueur. ddi fion dia note, p. 33. M. Chevalier, qui avait en 18o2 une belle acierie °Un faisait cle 6 à 16 mille d'acier cémenté
la fois, dont des échantillons , d'excellente qualité, sont ',déposés au Conseil des Mines, ayant dans chaque cuite environ d'acier faible en qualité , a cémenté de nouveau ces parties, et a toujours observé que cette opération , précédée 'd'un corroyage soigné, donnait beaucoup de qualité à Pa-cier. Cet habile artiste évalue à 4 à 5 milliers la quantité de fer nécessaire pour obtenir une bonne cémentation, avec 6 à 7 -jours d'un feu soutenu. Il nous parait que les inégalités de dureté que l'on remarque dans les limes des meilleures fabriques , proviennent de ce que les parties les plus acierées se trouvent, lors du corroyagef avoir plus de consistance que celles les moins acierées , qM, plus fluides., gagnent facilement les bouts des barres, et donnent des limes plus tendres ; ce sont probablement ces parties que M. Chevalier cémentait de nouveau,
OBSERVATIONS Sun le Minéral que MM. Werner et Karsten ont appelé augit laminaire (Nd ttrigeraugit). Par M. H A u
ON a découvert, il y a quelques années, dans le San-Alpe, en --Carinthie , -une roche composée de disthène
,
de quartz
,
de grenat ,
d'épidote vitreux et d'une substance laminaire, dont la couleur est le noir-verdiltre joint à un éclat très-vif, sous certaines positions. J'avais
dans ma collection des échantillons de cette roche, qui m'ont été cédés par M. Schneider, pendant le séjour qu'il a fait à Paris. En étiquetant ces échantillons , j'avais désigné la substance d'un noir - verdâtre , sous le n omit d'amphibole , d'après son aspect seul , qui me paraissait offrir si visiblement les indices de ce
Minéral, que je m'étais dispensé de vérifier, par une détermination exacte , l'idée que j'en
avais conçue. M. Chierici savant italien, qui cultive avec beaucoup de succès la minéralogie, étant venu à Paris, il y a plusieurs mois , après avoir suivi .à Freyberg le dernier cours donné par le célèbre Werner, a rapporté des morceaux de la même roche , dont il a bien voulu en placer un dans
ma collection , en m'annonçant que la substance laminaire., iPtin noir- verdâtre , qui en faisait partie, était regardée .par M. Werner ,