Journal des Mines (1808, volume 23) [Image 193]

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oBsEavATIoNs cÉoLocturr,s 372 micacés, des.' SChistes. argileux, des pétr'OSilex

des roches stéatiteuses, constituent en plusieurs endroits des Alpes; comme dans la Tarentaise,' un même terrain avec des poudingues calcaires et des poudingues à &agi-tiens primitifs; conclusion qui ne fait que confirmer celle que nous avons tirée de l'examen du sol de la Tarentaise. Tous cesterrains appartiennent donc à la classe

des terrains de transition ; cependant ces terrains de transition dés Alpes diffèrent de ceux indiqués plus haut en Allemagne. Le Calcaire si ces terrains sont réellement primitifs , et si l'anthracite leur est contemporaine. En effet, nous avons vu que l'on avait commis une semblable erreur sur l'anthracite de la Tarentaise ; celle de.. Hongrie , celle de Kongsberg en Norvvège., paraissent bien être dans des terrains primitifs , mais 'elles y. sent-en filons; celle de Schonfehl; près. de Altenberg en Saxe, est Clans un terrain de porphyres qui semblerait devoir être primitif; mais un de ces porphyres , à p-tite argileuse , renferme des fragmens de gneiss et autres roclies primitives.- Ce terrain est donc d'une formation postérieure,: aussi dans la 1V! de M. Reuss il et classé parmi les terrains de transition. Je n'ai pu, étant en Saxe,visiter ce gîte d'anthracite mais je tiens tous ces détails géologiquesde M. Werner luimême, et un de ses élèves m'a donné des échantillons de.. iaéLralogie

toutes ces roches.

Je n'entreprendrai point de discuter les autres gissemens de l'anthracite , n'ayant pas des renseignemens aussi certains sur leurs caractères géologiques ; mais je ne puis m'empêcher de soupçonner qu'on a pu se tromper sur quelques-uns d'entre eux , soit en prenant un filon pour une couche, soit en regardant comme primitif un terrain de transition. Je ne prétends pas qu'il ne puisse exister de l'anthracite -contemporaine aux terrains primitifs. Sa présence n'y serait pas plus extraordinaire -que celle du fer carburé Mais je crois qu'ellp doit au moins v* être très-rare.

LAITES DANS LES ALPES.

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y est beaucoup plus greni. yet,souvent micacé

ou talqueux ; il :est mélangé de quartz ; le schiste micacé., le quartz, en masse s'y ren, contrent , le feldspath s'y trouve aussi quelquefois , etc. ; ils sont donc , pour ainsi dire, plus rapprochés des primitifs que les autres.

35. Il reste une chose importante à examiner

sur les terrains de transition des Alpes, c'est

de déterminer dans quel rapport ils se trouvent avec le terrain primitif que l'on sait être si abondant dans cette même chaîne. Nous n'avons trouvé dans la Tarentaise aucune roche primitive déterminée.*fi n'y a que le gneiss de Pesey, S. 27, sur lequel nous ayons élevé dos cloutes. Il est vrai que dans quelques endroits, comme à Cévin ( s. 26) et à Sainte-

Rapports entre les terrains de transition

et les ter-

rains pi-ami. tifs.

Foix (5. 31.), nous avons trouvé des roches. que l'on. aurait pu juger primitives., tant par

leur nature, que parce qu'elles ne renfermaient immédiatement aucunes des roches qui caractérisent positivement un terrain- de transition , mais que leur position verticale entre des roches analogues appartenant évidemment aux terrains de transition, nous ont fait présumer faire partie du même terrain. Hors de la Tarentaise nous n'avons cité que

deux endroits où notre terrain de transition. reposait sur le granite ; c'est à Chamouni et dans la vallée de Ferret. Ces exemples ne suffisent pas pour établir le rapport qui existe entre,

le terrain de transition et le terrain primitif des Alpes. Il faudrait pour cela chercher plus loin dans cette chaîne, des masses évidemment primitives.,

et -Licher, de reconnaître leur liaison avec le A. a 3

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