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OtSERVATIONS CrIOLOGIQUES
en couches horizontales, et leur relèvement
postérieur quelle qu'en soit la cause. N'eus avons
vu qu'il y a dans la Tarentaise beaucoup d'autres poudingues en couches presque verticales,
(F. Saussure, s. 694.)
A Martigny et à Saint-Maurice , dans le BasValais, on trouve également le calcaire micacé, et entre ses bancs on observe à la fois des Couches de pétrosi lex , de roches fe" Idspathiques , et des ardoises, des grès , des poudingues à fragmens primitifs. ( F. Saussure , S. 1°44 à 1079 et
sur-tout io65.) Il est vrai que l'intervalle occupé par toutes ces roches, entre les deux extrémités où le calcaire se rencontre , est assez
considérable , mais la régularité des couches leur direction constante leur disposition approchant de la verticale, ne perinettent pas de douter que toutes n'appartiennent à la même formation. On peut d'ailleurs ici observer cette ,succession de couches des deux côtés du Rhône,
(K. Saussure, 5. 1076.)
Il se trouve ici un e circonstance remarquable, c'est que dans tous les lieux que nous venons de décrire, les couches sont à peu près verticales,
et se dirigent presque généralement du SudOuest au Nord-Est, et que la ligne que nous venons de suivre a également cette direction. Il semble que toutes ces montagnes et celles de
la Tarentaise ne soient que le prolongement des couches d'un même terrain. En passant de la Tarentaise en Piémont par le col de la Seigne , on rencontre dans l'AlléeBlanche le calcaire grenu micacé alternant avec des ardoises, des quartz ou grès micacés, et la brèche calcaire aplatie que DOUS avons/
FAITES DANS LES ALPES. 369 aVOIISkléjà décrite ci-dessus, s. 7 et 11. (V. Saussure , s. 85o à 857.) J'y ai trouvé aussi dup'ec-
trositex .talqueux analogue à celui de Martigny; mais il constituait une masse isolée, et il est difficile de prononcer si elle appartient à la même formation. Dans la vallée de la Thuile, qui conduit de la Tarentaise en Piémont par le Petit-Saint-Bernard le Même calcaire grenu alterne avec du quartz-et des schistes micacés souvent en cou, ches -très-minces. Ce genre de terrain s'étend dans la vallée d'Aostejusqu'au près de Livrogne. On trouve près du village de la Thuile beaucoup de blocs de poudingues à fragmens primitifs. ( K. Saussure , s. 2233.) Au Cramont , qui sépare l'Allée-Blanche de la Thuile , les quartz,, les poudingues calcaires se trouvent avec le calcaire talqueux. (F. Saussure , S. 906 à 915.) Dans la vallée de Ferret, qui est comme le prolongement de l'Allée-Blanche, c'est encore le même calcaire.,-.11-esmêmes ardoises ; niais ici-ces roches sont, comme à Chamouni, appliquées aux granites. (K. Saussure, Au Grand-Saint-Bernard les calcaii,eS micacés se rencontrent avec des, quartz :. j'ai trouvé hors de place des roches amphiboliques. Plus loin, au glacier de Valsorey, ces mêmes calcaires sont associés à des roches sAjcztiteuses,
et renferment de nciu4eau des poudingues calcaires. (K. Saussure-,; S.' io12 , 1014.) Dans toute la vallée qui descend du GrandSaint-Bernard au: Valais , on observe encore des calcaires micacés, des ardoises et des quartz micacés. ( K. Saussure, s. 1°22, 1025.) Volume 23. Aa
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