Journal des Mines (1807, volume 21) [Image 81]

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CILANGEMENT ,DE QUELQUE% -VGTAITX

fossili Islandiac sentiendum sit , gnaro in loco natali contemplatori decidenduin relinquimus. Interea , ut cum Vulcani operationibus nexum credamus , plures suadent .rationes , quamvis hujusque modum ignoremus quo situm texturamque acquisiverunt iic strata )D (1). Le surturbrand dut fort naturellement suggérer cette opinion-, à Bergman ; et il est à remarquer que

les feuilles renfermées dans le schiste précédemment décrit sont de la même nature, et se trouvent dans le 'même pays. Les feuilles décrites par M. de St. -Fond se trouvent aussi dans une contrée qui, selon lui, a été volcanique autrefois. Si donc, on ne rencontrait ces matières que dans des régions qui ser,aient ou qui auraient été volcaniques, on serait presque forcé de croire..ravec le Professeur Suédois,

que les opérations des feux souterrains ont eu part à la rorrnation de ces corps, ou plutôt à leur conversion en un combustible fossile.Mais, on trouve des .substances analogues à celles-là dans des pays où l'on ne peut pas découvrir le moindre vestige d'une action volcanique ; et le Devonshire est bien certainement dans ce cas. C'est pourtant là même qu'on trouve le bovey-coal, qui ressemble au surturbrand par ses apparences extérieures comme par ses pro(1) C Nous laissons à décider quelle est la nature du bois fossile d'Islande , au savant qui viendra observer cette

,) production dans son lieu natal. En attendant , nous ), avons plusieurs raisons de croire à la liaison entre ce pU.. » nomène et l'action volcanique , quoique nous ignorions jusqu'à présent le moyen par lequel ces 'couches ont ac-

quis leur situation et leur tissu » (A).

157 EN. BITUME, etc. priétés chimiques. Ces deux Substances ont encore une qualité commune, c'est qu'elles forment des couches régulières. De plus, on ne peut citer l'apparence à demi.; charbonneuse du bo ver coal et du surturbrand , en preuve d'une action partielle des feux souterrains auxquels ces matières auraient été exposées ; car nous savons actuellement que l'oxydation des substances a lieu au moins aussi souvent, et d'une manière aussi efficace par la voie humide que par la voie sèche : il serait donc superflu d'entrer ici dans une discussion approfondie , pour prouver qu'il y a plus de probabilité à supposer que la houille et le bitume ont été formés sans l'intervention du feu. L'auteur observe, en terminant sonMémoire , que la substance qui se trouve avec le boveycoal , étant si différente à tous égards, des bitumes actuellement connus, il conviendrait de lui donner un nom particulier et spécifique. Et comme on a vu qu'elle est composée en partie de résine, et en partie d'une substance bitturiineuse , il propose le nom de Retinasphate comme désignant précisément sa nature (r). cc J'ai vu dernièrement, dit-il, dans le n9. 85 du Journal des Mines , pag. 77, la description d'un fossile combustible, trouvé près de Helbra dans le Comté de Mansfeld , donnée par M. Voig,ht, dans son Versuch, einergeschichte der Steznkohle , der Braunkohle , etc. p. 188. tirant vers le Cette substance est gris cendrécouche de terblanc ; on la trouve dans une produit qui paraît avoir été reau bitumineux, (1) De

résine 2 et t

À `, bitume (A ).