Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 258]

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'&eATisrui-ise DES AUNES ET USINES

de soude et guère que i centième de sulfatequoiqu'il passe de magnésie, centième de sulfate des chaudières. moins pur que celui pour encore préfèrent , et Les habitans des hautes vallées lebestiaux. Cinq en donnent beaucoup à leurs mille mgm. de sel passent dans le Département On en de la Doire, par le petit Saint-Bernard. Genève, dont 30000 expédie 55000 mgrn. pour se mgm. conmgm. passent en Suisse, et 25000 transport co-e-LW somment dans le Léman. Ce le 36000 francs qui se répartissent entre Mont il s'exécute par l'Hôpital Débouchés. Blanc et le Léman : Ugine et Annecy, non sans beaucoup de diffile cultés de l'Hôpital à Ugine, comme on peut d'Entrevernes, voir à l'article de la Houillère qu'offrirait une avantages où sont exposés les bonne route de charroi dans ce passage. à cent La recette anniielle peut être évaluée Recette dépense d'enpour une 'et dépense.. cinquante mille francs, de 30000 fr. viron 100000 fi'., qui se compose de bois, environ pour achat de 7000 stères de construction, 8000 fr. pour achat de fer, bois et fagots d'épines, etc. le reste en main-d'oeuvredes frais d'administration. En tenant compte voit que frais de transport de ses produits, on le départecet établissement fait circuler dans francs. ment, près de 120000 cette saOn employait anciennement dansprincipamines voisines, et line la houille des lement de celles de Macot et de Monta.gny ; un peu de bois a-deornmentpi_ y mêlaitdeseulement la cuite, pour donner de la flamme rner.t 'Does.

de.

pendant le schlottag-e ; mais depuis 1.76o, on ne s'est plus servi que de bois. La consommation

énorme qui s'en est faite depuis cette époque,

A P.TEMENT DU' MONT-BLANC.

489 tt les dévastations qui ont eu lieu pendant la révolution , ont presqu'entièrement épuisé les forêts voisines. Celles de la vallée de Glaise, les seules qui restent à portée de l'établissement, et où il s'approvisionne actuellement, 'vent plus fournir que pendant cinq ne peuou six ans à sa consommation , laquelle est annuellement Quantité d'environ 7o DO stères, revenant à e90 le stère stb:iiéser"rendu à Moûtiers. On va donc être obligé d'en' revenir à l'emploi de la houille qui, au reste, sera plus économique, d'après les expériences de M. hoche. On y trouvera d'ailleurs l'avan- on va êtr. tage de pouvoir, sans inconvenient, augmenter ,°.ebyleitd,:e" la fabrication du set, qui n'est guère que le cin- l'emploi de

quième ou le sixième de ce qu'elle pourrait être, la "Lille' d'après l'abondance des sources, dont on laisse

perdre la majeure partie.

S. B. Sources salées uon employées. En remontant la vallée de Bozel , au bas de

laquelle se trouvent les sources qui alimentent la saline de Moûtiers, il existe deux sources salées dont on néglige de encore faire usage. La première est située au bas du roc de Melte, 1°. Au rot à peu de distance du Doron ; la seconde à l'endroit dit la Sausse, sur la rive gauche du ruis- Sattase. 3 seau de Trauvière , au pied d'une montagne gypseuse :Elles donnent, l'une et l'autre, dépôt rougeâtre comme celle de Salins. un Elles sont peu abondantes et très-faibles, mais rait possible qu'en y faisant des recherches il sepour rassembler les filets d'eau salée, et en isoler l'eau douce , on parvînt à les les enrichir : peut-être aussi augmenter et à communiquentelles avec celle de Salins 5 alors les travaux