Journal des Mines (1806, volume 20) [Image 79]

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'SUR L'OR NATIF

PAILLETTES, etc. . 1,53 . ratine d'Aglié , entre le château et le pare et ,qui reçoit les eaux des pluies qui charrient un

'd'entre elles ? J'ai d'abord examiné à différentes profondeurs et en différens endroits le terrain de la couche supérieure celle de terre à bri:lues j'ai pareillement examiné des dépôts con' sidérables de cette terre amassée dans des vallons d'une petite profondeur, sans y avoir jamais découvert la moindre particule d'or. Les orpailleurs savent si bien cela, d'après une longue expérience, et un très - grand nombre d'essais absolument infructueux , ne touchent ja-

terrain composé de différentes couches qui ont la même nature que les couches des collines auri:fères de Saint-Georges, roulent également des paillettes:4"pr disséminées sous la couche argileuse quii, en .certains endroits, aune épaissqujr 4ds-considerable. Il y a quinze ou Vingt :ans que plusieurs individus de la commune de S. Georges faisaient leur principale ocupation de chercher dans le sable ,des torrens et des ruisseaux dont on vient de par-

mais à cette couche. C'est dans la couche qui

gît au-dessous de l'argileuse, composée de gravier,, de 'sable, de pierres calcaires micassées. , de pierres argileuses et .quartzeuses , que . les paillettes, d'or se trouvent. Je m'en suis convaincu par plusieurs essais, et quoiqu'en général de deux quantités égales de terre enlevée a cette couche ou dans- le fond du torrent et des ruisseaux qui y aboutissent, cette

.ler , les paillettes. d'or. C'était sur -tout après

la .chute des grandes pluies et pendant les pluies même, ou après les grands orages. La quantité des paillettes d'or qu'on réussissait à recueillir dans une journée , était tres-variable ; tantôt une journée de travail rapportait 12 fr. pour chacun des orpailleurs : d'autres fois , le produit était quatre ou -cinq fois plus faible. La ,grosseur des paillettes est aussi très- variable, depuis la ténuité de l'atôme presqu'invisibles jusqu'à la grosseur des paillettes de dix, .

dernière contienne un plus grand nombre de paillettes , il n'arrive pourtant presque jamais qu'on fasse des épreuves sur la terre de la seconde couche sans y en découvrir. Les paillettes qu'on tire immédiatement de la couche aurifère , -et pli n'ont point encore été roulées avec le sable

douze grains, et même plus. Elles étaient ensuite vendues à des négocians qui les faisaient passer à l'hôtel de la Monnaie. Il ne s'agit pas ici, comme on Vient dé le voir, de paillettes d'or répandues dans des terres la-

que les d'aux du ciel emmènent., ont une couleur jaune plus matte et plus foncée que les paillettes recueillies dans le dépôt dés ruisseaux et

du torrent, dont le jaune est plus brillant, par l'effet certainement du roulage. Elles se trouvent

en général au milieu d'un sable plus ou moins fin et noirâtre, qui paraît de nature siliceuse et ferrugineuse. Le terrain de même nature qui s'étend assezloin , contient pareillement de l'or. Ainsi un ruisseau qui coule à l'orient de-la corn-,

,

bourables. Les terres d.e cette nature, du territoire de Salussole , ainsi que inc l'apprend mon collègue Giobert, contiennent des parcelles d'or. On sait que la terre des jardins contient des parcelles d'or. 11 a été constaté, de nos jours, parles expériences de Sage, de Berthollet, de Rouelle, de Darcet et de Déyeux , qu'il existe des parcelles