Journal des Mines (1806, volume 19) [Image 125]

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24° PERFECTIONNEMENS A APPORTER, etc. laissant un vide entre la poudre et le tampon.

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L'adoption de ce procédé a procuré, dit-on, l'épargne de plusieurs milliers d'écus dans la

NOTES

consommation annuelle de la poudre aux mines du Hartz. On ne peut que se joindre à M. Pictet pour inviter avec instance les personnes qui par tat s'occupent de mines, à essayer de se prévaloir à la fois des deux procédés, dont l'un, le bour-

rage au sable, épargne la vie des mineurs, et l'autre, le vide partiel, épargne la poudre. Il est facile, observe ce savant, de réunir les deux moyens en introduisant dans le trou de mine, après la poudre, un cylindre ou gargousse ouverte de papier, dont la base serait en haut, et percée d'un trou dans lequel le petit tube d'amorce entrerait juste : on verserait un pouce

ou. deux de sable sur cette base de papier, sous laquelle, jusques à la poudre serait un vide de 2 ou 3 pouces, et on mettrait le feu comme à

l'ordinaire.

Note de M. Gillet-Lannion& Sua direction du trou était verticale ou peu inclinée à l'horizon , on pourrait , ce nie sem-

ble, se servir avantageusement du sable mis sur la poudre pour produire un ébranlement plus considérable sur le rocher, même dans l'intérieur des mines, en chargeant le sable d'une masse pesante. Pour y parvenir on introduirait dans le trou un cylindre de fer garni d'une cannelure latérale pour le passage de la , mèche , et surmonté d'une masse pesante en fer adhérente gu cylindre. Lorsque l'explosion aurait lieu , cette masse serait poussée au dehors à peu de distance , se retrouverait aisément, et servirait successivement au même usage ; il me pirai qu'elle augmenterait beaucoup la résistance du côté de l'orifice du trou , et déterminerait un plus grand ébranlement du rocher.

DE M. BERGMAN SUR LE FER SPATHIQUE.

M.

H AliY en apprenant, par une lettre de

M. Ilass enfiatz , que par ses analyses, M. Berthier n'avait trouvé que des traces presqu'imperceptibles de c haux dans le fer spathique, remit au laboratoire de recherches du Muséum, deux morceaux de cette m me, dont l'un était noir et l'autre blanc , tous deux régulièrement cristallisés, et exempts de gangue, p our qu'on y recherchât l'existence de la chaux. 'entrepris donc cette analyse, dans la seule vue de découvrir la chaux. Voici les résultats de ce tratravail préliminaire (]).

Fer spattque noir. Fer au minimum Acide carbonique uni au fer. . Carbonate de chaux Eau de cristallisation.

16,9 5 1

6,1

100

(i) Ces deux analyses ont été imprimées dans le Journal des Mines , par M. Hassenfratz.