Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 193]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

5fio

PRÉPARATION MÉCANIQUE

L'alimentation se fait d'une manière continue par une tête fixe semblable à celle des kehrherds ou des plannenherds, sur laquelle arrive le courant liquide tenant les matières en suspension. L'ouvrier n'a qu'a enlever les produits lorsque la table est pleine. Il n'y wpas à distinguer plusieurs périodes comme dans l'ancien travail au sicher trog ; l'inclinaison de là table reste constante pendant tout

Je traitement d'un produit déterminé (*). L'ouvrier ne promène son rable sur la surface des matières que pour détruire les accumulations anormales qui se, produiraient en certains points; en principe, il n'a qu'à surveiller l'appareil et; à le décharger. IL faut par suite fort peu delnaind'oeuvre ; un ouvrier suffit pour six stossherds.

56 LONGUEUR.

LARGEUR.

PO/OS.

Petits stossherds pour les plus gros

mèt. mée 10' = 2,92. 2. 1/2" = 0,7.1

Cr.

hil.

Grands stossherds pour les sables les plus fins

11'

3;20 , 3 112' =. 1,03

14

700

sables.

2=

Une table à seconsses (grande ou petite) reçoit de 1/2 ài pied cube de liquide trouble par minute, suivant que le sable à traiter est plus ou moins fin. L'amplitude et le nombre des secousses varient suivant la nature des matières traitées, mais sont d'ordinaire fixés pour une table donnée; c'est seulement l'inclinaison de_ la _table qu'On fait

Les matières autrefois traitées au sichertrog subissent

varier d'après les matières qui l'alimentent. Je renvoie du,

aujourd'hui le traitement ordinaire au stossherd ; il n'y a; au fond, aucune différence dans le but qu'on se propose et dans les résultats qu'on obtient. A la vérité on ne peut pas distinguer deux périodes distinctes dans le travail actuel au

deux descriptions spéciales du premier bocard de Clausthal et du quatrième de Zellerfeld.

reste, pour les indications numériques à cet égard, aux Une grande table à secousses exige à peu près autant de force qu'une flèche de bocard. (2/3 à 3/4 de cheval). Une

stossherd, comme dans l' ancien travail' au sichertrog ; mais, comme on l'a vu, on ne peut obtenir un schlieg liVrable à l'usine en une seule opération ; il faut deux opérations suc-

petite table à secousses dépense à_ peu près les 2/3 de la force nécessaire à une flèche, c'est-à- dire 1/2 cheval_ en,-

cessives qui ne se font pas avec la même inclinaison et

viron.

même pas ordinairement sur la même table. Cue deux opérations successives (robarbeit etreinarbeit) correspondent parfaitement aux deux périodes dit travail au sichertrog ; toute la différence consiste en ce qu'elles ne se succèdent plus immédiatement, lés matières dégrossies étant maintenant enlevées pour être retraitées plus tard. Les tables à secousses ont des dimensions variables. Au quatrième bocard de Zellerfeld, on en trouve de deux dimensions

On a fait des essais nombreux. pour déterminer la puissance productive des tables à secousses. Je citerai les résultats obtenus pour le stossherd du dixième bocard de Clausthal, qui est de mêmes dimensions que les grands stossherds du quatrième de Zéllerfeld. Les essais ont montré qu'une pareille table à secousses peut traiter en une heure

(*) L'emploi de la contre-pente si usitée clans le sichertrog est très-rare avec les stossherds actuels.

(5) La durée relative de la roharbeit et de la reinarbeit, pour une quantité déterminée de matières, dépend, de la nature de ces matières et de la façon dont on conduit le travail, car' la roharbeit

trois quarts (roharbeit et reinarbeit comprises), environ centner de sables fins ou farine grossière (grobes

La roharbeit durait une heure, la reinarbeit trois quarts d'heure (*). Les matières traitées (6 cr.) fournissaient 2/3