Journal des Mines (1802-03, volume 14) [Image 28]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

34

SUR L'EXPANSIBILITÉ DES GAZ

dans un autre Médu mercure: je donneraiexpériences. La dilamoire le résultat de ces tation des fluides élastiques est semblable dans parties d'un fluide Dilatation les mêmes circonstances. i000 dilatent à-peu 1.)rès uni/mitonne élastique quelconque, se augmentation de igo0 de formément par une alors un espace égal température , et occupent à 137o ou 138o parties (1). exJe ne répéterai point en détail toutes les de 32. - périen ces faites sur différens liquides réduisent à ce principe à 212°. Les résultats se unique. Si l'on ieprésente, par l'unité, l'espace , occupé par un gaz d'une tempe rature donnée p , la de

tenue

humidité, par que l'on a privé pression qu'éprouve ce gaz, exprimée en pouces de la vapeur (suppo formule de mercure, pari, la force liquide quelconque, tru- sée dans le vide) , pour un ,er levoluteinperature , et si le liquide est (ler?d, a la même une dilatation s'ern pesé au milieu de -ce ,gaz , mélangé l'espace occupé par l'air devient égal quel- suit ,

-

conque.

AIELANGS AVEC LES VAPEURS.

mercure, et à la température de 212., produit une vapeur qui double exactement le volume de l'air. Prenons l'éther pour second exemple. Supposons sa température = 700, et par cousequentf 15, ciue p 3o, la colonne d'air sera doublée; donc de l'éther à 70° , admis dans une portion quelconque d'air, doublera son volume (i). La dilatation du gaz hydrogène et de l'air Dila'ation atmosphérique, par la vapeur de l'eau, est la ddu même pour toutes les températures: L'acide sulfurique n'occasionne aucune chiatalion sensible dans le volume de l'air atmos- Vapeur de phérique , à la température de l'eau bouillante. le-ai'L°. La théorie de ces faits est évidente , d'après

les principes exposés dans mon premier

à

Soit prise l'eau pour exemple : que p = 3o P". c"-que f 15- , ce qui correspond à la températicms te f,finule. c'estturc de i5o. (2) , alors à-dire que eair ,00çupe un espace double. et Si la température 203°, alors/. -=--25, consiPair est six fois plus l'espacé ocupe par dérable qu'avant l'introduction de la vapeur. Applica-

oint de ceux qu'a (,) Ces résultais ne diff&rent presqueit GiT--;Litssac ,, et obtenus dernièrement 6ii-rrance h. XI,

dontnous avons rendu compte dans notrenne.-66; tome page 527. A. 13: de la vapeur (2) Voyez latabé dés forces expansives X, page 93; aqueuse, Journd des Mines, ne. 69:, tome

35

Si p Go et j' = 3o, ce qui est pour l'eau la température 212° , l'espace ocupé par l'air =- 2. Ainsi l'eau, sous la pression de 6o pouces de

essai (2);

(i) On pourrait demander ici à M. Dalton ce que de-' 'vient l'expression , quand .f , et quand./ est> p. - peut-on dire qu'elle devienne égale à l'infini dans !e premier cas , et qu'elle soit négative dans le second ? na plutôt fautil admettre qu'il en est de la nouvelle loi donnée par M.Dalton , comme de plusieurs autres lois en , qu'elle n'a lieu que dans physique,,dire certaines limites exemple , quand f est petit par rapport- àp. A. B. , et par (2) Dans ce premier essai , M. Dalton s'est occupé du mélange des gaz , et il a cherché à établir que les molécules des différens gaz n'exercent les unes sur les autres attraction ni affinité chimique , etc. qu'elles ne seaucune pénètrent point et ne se di-posent point , suivant l'ordre de leurs pesanteurs , mais qu'elles conservent les propriétés répulsives qu'elles avaient étant isolées , etc. Nous reviendrons sur cette nouvelle théorie dans un prochain cahier. A. B.

Ce