Journal des Mines (1802-03, volume 14) [Image 27]

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sun LA DOIJELE IdFRACTION etC a fait tailler d'autres depuis ce teins, car il m'a

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dit, lorsque je lui annonçai le résultat que j'avais

obtenu, qu'il en avait deux, au travers desquelles on voyait une lumière double. Je dois à l'amitié de M. de Bournon une suite nombreuse et très-précieuse pour moi, de corindons de divers pays, et de rubis du Brésil, qui confirment une partie des objets consignés dans son Mémoire : il me fit un premier envoi dès le commencement de l'an 9, un second vers le milieu de la même année ( juin 1801 ) ; il en adressa aussi deux aux mêmes époques , au Cit. Haiiy, , composés de cristaux choisis, tirés de sa propre collection, avec plusieurs antres échantillons de la part de M. Greville. M. de Bournon avait accompagné ces envois de no-

tices détaillées, dans lesquelles il annonçait déjà être convaincu de l'identité du corindon avec la télésie , ainsi que l'a imprimé le toyen Ha.iiy, , dans le commencement du troisième volume de sa Minéralogie.

D'après ces faits, il ne doit plus y avoir de corindon et cloutes sur l'identité de ces deux substances. Identité du

(le la télé-. C'est à M. de Bournon que l'on doit ce rapprochement heureux, qui était fort difficile à faire, à raison de la grande variété de formes régulières

que présentent ces pierres précieuses, de leur rareté dans le commerce, et de la taille qu'on

leur donne avant qu'elles puissent parvenir dans les mains du minéralogiste.

SUR

SUR L'E X PA N S IB 0, I T DES GAZ 11,11. AN GE S AVEC LES, VA P

MS.

Par M. J'OHN DAL TON (1).

LES expériences sur lesquelles sont fondés les résultats suivons , ont été faites avec des mana'mètres , ou tubes étroits de différentes longueurs, hermétiquement fermés par un bout, de i=3. de pouce, de diamètre leur capacité divisée en partiesintérieur ayant égaies. On introduisait au fond de ce tube une deux du liquide soumis à l'expériencegoutte ou

on avait

soin de bien sécher ensuite la surface luté. rieure. On y faisait passer de l'air atmosphérique ou un autre gaz ; et suivant la nature et le but de l'expérience, on le soumettait à pression d'une colonne de mercure, depuis la de pouce jusqu'à 3o pouces de hauteur, en,ploncbreant l'extrémité du manomètre où l'air était ainsi comprimé, dans un grand vase contenant de l'eau à une température donnée : on pouvait déterminer l'effet de la -vapeur sur la dilatation de l'air. Il était d'abord nécessaire de déterminer I 'effet produit pour un accroissement de température sur de l'air qui n'était soumis qu'à la pression (1) Extrait et traduit du _Repertory of ingénieur des Mines. Cet article fait suitearts , par Horrry, aux expériences sur la force expansive des vapeurs , que nous avons irisérées dans notre n.. 69, tome XI, page 185. A. B.

Volume 14.

Appareil pour déterminer la fbree des vapeurs

dans l'air.

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