Journal des Mines (1802-03, volume 13) [Image 59]

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MASSE DE FER DE SIBERIE , etc..

, plus immédiats de son intervention. Ces teins

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SUITE AUX OBSERVATIONS eu R la Masse de fer de Sibérie, et sur les Pierres supposées tombées de l'atmosphère..

Pr G. A. DELu c., IL vient-de paraître dans le N°. 154 de la Bibi. Britannique, l'extrait d'un nouveau travail sur les pierres qu'on a dit en divers teins être tom, bées sur ta terre, qui m'engage .à reprendre ce sujet pour l'examiner sous d'autres rapports. Je l'avais traité Sous un point de vue général, dans une lettre adressée Zi MM. les Rédacteurs de la Bibi. Britannique, insérée au 1\1-9 142 de leur Recueil, et je l'ai examiné depuis, relativement à la massé' de fer de Sibérie, dont j'ai décrit la nature et les. caractères. Ces observations ont paru dans le Ne'. 63 de ce Jlournal, Cette question. , qui intéresse la physique et l'histoire naturelle, mérite par cette raison d'être encore examinée., Peut-il se former des pierres dans l'atmosphère ? En est-il tombé en effet sur la terre Provenant des nuages ou des météores ?Les circonstances rapportées qui accompagnent les pierres citées en exemple, sont-elles, concluantes pour déterminer l'opinion en faveur de l'affirmative ?. Je débuterai dans cette nouvelle discussiont par une exception que j'exprimai dans la lettre mentionnée ci-dessus. » Je ne renferme point dans cet. examen, ai-je dit, les tems on la Divinité se manifestait aux hommes par cies signes

ne doivent point y être compris. Aujourd'hui nous devons chercher à nous rendre raison des phénomènes physiques , d'après ce que nous connaissons des causes qui agissent dans la nature suivant les lois qui y sont établies et dont nous voyons les effets «.

Et d'abord je remarquerai qu'on cite toujours l'allégué de M. Chladni. Je ne pense pas qu'on revienne à ces énormes masses ferrugineuses dont ii parle ; l'impossibilité que de telles ag,régations se soient formées dans l'atmosphère a

eté démontrée avec trop d'évidence. Aussi

M. Chladni , lui-même , suppose-t-il qu'elles peuvent être des fragmens de planètes, ou des parcelles de matières errantes dans l'espace, hypothèses contre lesquelles déposent les lois immuables de la gravité. Il ne peut donc être question que du météore observé à Agram. Mais c'est être bien prévenu en faveur d'une opinion que de revenir à cet exemple, car ce qu'en rapporte M. Chladni ne décide rien. »On » entendit le bruit que son explosion avait oc.» casionné dans l'atmosphère, dit-il , on vit quelque chose d'allumé tomber du ciel, seulement à cause de la distance on ne sut pas » exactement en quel endroit la chûte de ses éclats avait eu lieu cc. ( BL61. Brit. , n°. 122 pag. 83.) Certainement il n'y a rien dans ce récit dont on puisse tirer quelque induction en faveur de l'opinion qu'on veut établir. Si l'on ne sut pas oit la chiite des éclats du météore avoit eu lieu, ou ne sut pas si- quelqüe, matière solide était tombée sur la terre. .

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