Journal des Mines (1801-02, volume 12) [Image 89]

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ER EP A IL AT I 0 N DES MINERAIS ,

cription que nous venons d'en donner, et elles demanderont s'il ne serait pas aussi convenable, plus économique et plus court de bocarder sur le champ tous ces menus-débris et de les envoyer de suite aux fonderies, sans leur faire parcourir cette longpe chaîne d'opérations préparatoires. Je crois avoir démontré ( s. 25) la nécessité de séparer les diverses espèces de minerais qui se trouvent dans les menuS-débris ,

et je crois en même teins qu'il n'étoit pas possible

d'effectuer plus exactement cette séparation

que par les procédés que nous avons indiqués. Au reste, ces opérations ne sont ni aussi longues, ni aussi dispendieuses qu'on pourrait

3 laveurs (on pourroit même les réduire

à 2 si l'on voulait), suffisent dans une mine aussi considérable queBescherAG luck. Le travail n'est

ni pénible, ni difficile ; on n'exige du laveur cue le simple usagé mécanique de ses mains, et ce ses yeux pour voir le point où commencent les couches de pyrites celles de galène. Là où les filons ne présentent guères qu'une espèce de

minerai, le travail à la cuve peut être inutile

mais il est nécessaire là où ils en présentent plusieurs : j'en appelle aux mineurs expérimentés.

De la préparation de la farine de triage, ( Scheidemehl ).

La quantité de farine, provenant des di-

. xxvm. verses bancs de triage (5. 9), peut se monter

journelement à 12, 10 , 8 quintaux, suivant que la masse des filons et minerais est plus ou moins

EN SAXE.

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moins friable, et que, plus mélangée, il faut le casser en plus petits morceaux pour opérer le triage.

Dans la préparation qu'on fait subir à lafiz, rine minérale, on a également pour but de sé parer la partie qui, étant peu riche, doit passer

et de subdiviser l'autre en minerais aux contenant plomb et minerais sans plomb. Cette laveries, préparation se faisant d'après les mêmes principes et de la même manière que celle des niemus-débris, nous nous contenterons d'indiquer rapidement la suite des opérations. Nous observerons seulement qu'elle est en général plus riche que les autres menus-débris.

On la porte des bancs de triage et la met en un tas, sous un petit hangar qui est devant la salle de triage. De là on la prend, on en remplit des seaux que l'on; vide dans le lavoir ( Q ) dont nous avons déjà parlé ; et dans lequel on dirige un courant d'eau qui entraîne les Frties terreuses, et les conduit dans les fosses qui sont sous le plancher de la salle. Après avoir bien remué la farine dans le lavoir, on la jette sur la table qui est vis-à-vis la seconde cuve ; on la passe dans un crible dont les trous ont de 2 à3 lignes, et sur le fond duquel on laisse continu ellemen tune couche de grains de galène; on la plonge dans l'eau, onlui donne une quarantaine de secousses, et, lorsqu'on l'en retire, le minerai qu'elle contient forme les couches suivantes que l'on lave séparément : 10. couche de minerais destinés à la laverie, i pouce d'épaisseur ; 2°. couche mitoyenne ( abhub), qui est mise à part pour être ressassée, i pouce d'épaisseur ;

rolume 12.