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Je résolus de la faire évaporer une seconde fois
à siccité , après l'avoir soumise à quelques épreuves par les réactifs , dont voici les réExp. 3.
sultats. 10. Avec l'acide sulfurique elle forma un précipité blanc qui se déposa promptement, et la.
liqueur prit une transparence parfaite. Avec l'acide mUriatique un précipité blanc qui se déposa moins vite que le précé-
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dent ; ces deux précipités étendus d'eau s'y suspendirent de nouveau, sans se déposer ensuite par le repos. 30. Avec le prussiate de potasse un précipité jaune qui devenait verdhre à l'air. 40. Avec l'infusion de noix de galles à l'alcool,
un précipité rouge brun .qui épaissit la liqueur comme 'du sang figé. 5°. "Avec l'hydrosulfure d'ammoniaque un dépôt vert qui blanchit au bout de quelques jours. Je fis évaporer, comme je l'ai dit plus haut,
la liqueur acide elle ne s'éclaircit point par la chaleur ; il se forma à sa surface , et sur les parois de la capsule , une légère peaii dans laquelle .étaient retenues beaucoup de bulles d'air,
en sorte que cette liqueur présentait en tout l'image du lait chaud,
Vers la fin de l'évaporation la matière prit une couleur jaune citrine, et la forme de petites écailles- brillantes , dont la saveur était lé-, gèremenf métallique. Esp, 5
L'oisanite traitée par la potasse et lavée ne m'a paru éprouver aucun, ehangeweut &id.
S tT R L'ANATASE.
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par l'acide sulfurique concentré, mais dès que Je mélange a été chaud , elle s'est dissoute ; l'ébullition ayant duré quelque Lems, la matière se prit en un magma jaune très-volumi, neux , dont la couleur augmentait d'intensité à mesure que l'acide sulfurique s'évaporait. Sa nuance était absolument semblable à celle des fleurs de soufre, mais par le refroidissement cette couleur devint jaune de paille léger. Une petite quantité d'eau mise sur cette matière ne la dissout pas , seulement il la blanchit ..eependant une plus grande quai, tiré de ce fluide la dissout .entièrement `, et les alkalis en précipitent une matière blanche floconneuse, Une autre quantité d'oisanite, également traitée par la potasse et lavée, a été mise avec de l'acide muriatique concentré, dans lequel elle s'est dissoute, à l'exception d'une petite quantité de matière grise qui luisait à peine la douzième partie de la masse employée. C'était probablement de l'oisanite échappée à l'action de la potasse. La dissolution muriatique de cette substance avait 'une couleur jaune citrine , à -peu -près semblable à celle de l'or étendue d'eau elle n'était point troublée par l'eau comme celle d& l'acide nitrique. Elle donne avec le prussiate de potasse un. précipité brun marron qui verdit un peu à l'air. Avec l'infusion alcoolique de noix de galles, un précipité extrêmement épais de couleur rouge de sang : ce dépôt n'est pas sensiblement soluble dans les acides fa.ables.
Exp.«