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ait empêché d'en entreprendre soi-même dont on était capable. Sans doute il vaut encore mieux étudier la nature que les livres, et trop d'érudition peut empêcher l'essor des grands talens. Mais dans les sciences d'observations , ce danger est peu de chose en comparaison du tort qu'on se fait à soimême et aux sciences, en négligeant de s'instruire des travaux de ses devanciers. Jalouse de tous-les genres de gloire, la nation française ne voudra pas laisser aux étrangers l'avantage qu'ils ont sur elle à cet égard. Elle applaudira 'aux efforts de ceux qui, uniquement jaloux de l'avancement des sciences, rassemblent autour des écrivains les matériaux que ceux-ci doivent employer.. Une bibliothèque minéralogique est parmi les travaux de ce genre un des plus nécessaires, et peut-être un des plus difficiles. On a peu écrit en France sur l'art des mines. Les langues étrangères, la langue allemande surtout offrent des ouvrages excellens et multipliés mais il est devenu difficile de. se les procurer. La conférence des ruines a desiré néanmoins qu'on s'occupât de cet excellent moyen d'instruction. L'article que nous présentons ici au public a été rédigé pour remplir ses intentions. Nous avons choisi le mercure pour sujet de ce premier essai, parce que, 'dans ce jourml même, nous avions déjà sur l'histoire minéralogique et métallurgique de ce Métal de bons matériaux. Beaucoup d'ouvrages ont pu sans doute nous échapper ; nous invitons nos lecteurs à nous les indiquer , et -à contribuer ainsi à compléter ce travail.
I. Su R le Mercure en général considéré sous tous les rappOrts.
Nous pourrions citer ici tous les traités complets de chimie, puisque dans tous on trouve un article
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consacré particulièrement au mercure ; mais les ouvrages suivans sont ceux où ce qui a rapport à ce métal nous a paru traité avec le plus de détails.
Élémens de chimie de Boerhave
,
traduits par
Triegleb, Berlin et Stettin, édit. 1782. ,Anfangsgriinde der chetnie. 193.e procédé et suivans
pag. 130. Élémens de chimie appliquée aux arts; par Grnelin. Grundsat2-e ur techniSchen cheinie. r." vol. S.
pag. 29 I
2.' vol., S. '37, p. 37; et dans l'a
partie métallurgique et docimastique qui sert d'appendice à cet ouvrage. Fr. de Wasserberg , Institutiones chenzire, Vindobont ,
Grceffer, 1778, 2.' vol., S. 783 et suivans. Cet auteur cite tous ceux qui ont écrit avant lui sur le même sujet.
Élémens de chimie du citoyen Baumé.
Principes de la chimie économique et technique ; par C'. A. Suchmv. Leipsick, 1784, pag. 650 et suiv. Anfangs-griinde der oeconorn. und technis. (hernie.
,Élémens d'histoire naturelle et dec,hpaiilgli.e 9; 9p..ar le
citoyen Fourcroy, 1786, tom.
Manuel systématique de chimie de Fret!. Alb. Ch.
Gren. Halle, 1790, 2.' partie, 2.' vol., S. 2240 et suiv., pag. 182. Systernatisches Handbuch der g-esanzten chernie.
Élémens de chimie du citoyen Chaptal, seconde édition, an 3, tome II, pag. 363.