Journal des Mines (1795-96, volume 3) [Image 225]

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pas assez détaillées pour qu'on puisse en rien

ana.

conclure , et il est à craindre qu'on ne veuille voir des volcans dans toutes les montagnes coniques

des cratères danslous les enfoncetnens qui avoisinent leurs sommets , et des substances volcanisées

dans les trapps , les roches de corne ou hornblende , en un mot , dans tout ce qui ressemble aux laves noires compactes et au vrai basalte. Quoi qu'il en soit, les systèmes ont cela de bon, qu'ils donnent de -l'activité aux recherches et un aliment à l'esprit d'observation. L'hypothèse du baron de Bérolelingen sera donc utile sous ce rapport , soit qu'on parvienne à la confirmer , soit qu'on réussisse à la détruire.

Cm C

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1%, OTICE DES OUVRAGES qui traitent du Mercure en général de ses mines , et des manufactures qui ont cette substance pour objet. ,

IL a manqué jusqu'ici aux savans français un secours que ceux des autres nations , et sur-tout les allemands, trouvent sous toutes les formes dans leur langue. Je veux parler de l'indication par ordre de matières des ouvrages publiés sur chaque sujet.

Tantôt ces indications ne présentent que le titre des ouvrages, tantôt elles sont accompagnées d'un court extrait, ou d'un jugement sur leur degré de mérite ou d'utilité. Les naturalistes connaissent la bibliothèque d'histoire naturelle de Boehmer ; celle

de botanique, par Haller. II y en a en allemand pour les voyages, pour la chimie, pour l'art des mines ; en un mot pour chaque branche des connaissances humaines en particulier. Ces recueils mettent à portée de connaître tout ce qui a été publié sur les sujets qu'on se propose de traiter soi-même'; et, dans les pays. où cette ressource existe , il est rare qu'on entreprenne d'écrire sans en avoir fait usage. On évite par-là de consumer ses forces à chercher ce que d'autres ont déjà. trouvé. Comme on part du point oà les connaissances sont parvenues, on donne à ses efforts la direction la plus utile à l'avancement des sciences.

Il se peut à la vérité qu'on ait suivi quelquefois cette marche d'une manière trop rigoureuse, et que le temps employé à connaître les travaux d'autrui