Annales des Mines (1870, série 6, volume 17) [Image 273]

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54i général, il n'y a dans la conduite aucune accumulation A AIR COMPRIMÉ AU CREUSEMENT DES PUITS.

APPLICATION DES PERFORATEURS MÉCANIQUES

en outre essayés à la presse hydraulique sous une pression de i5 atmosphères. La longueur de chaque tuyau est uniformément de i",88 ou de. Les coudes sont à angle droit avec côtés de Les tuyaux à trois tubulures ont de longueur avec tubulure latérale de de longueur.

d'eau.

Si l'on admet que l'air ait à l'intérieur des tuyaux une vitesse de 5n,14 par seconde, ou 188m,4o par minute, on trouve pour le volume théorique débité par la maîtresse conduite : 5"°,651 par minute ; le débit des branches se-

mèt.

504 o /17

o,63

006

condaires serait de om3,915. Avec la pression effective de 3 atmosphères, on pourrait

parfaitement porter la vitesse de l'air à 4",710 et même à 6-,28o par seconde, sans exagérer les résistances dues au

Le joint est formé d'un anneau de caoutchouc qu'on inter-

pose entre les deux tuyaux dent les collets sont pourvus l'un d'une saillie et l'autre d'une rainure de 1.5flua,5 de largeur et de 6"'",5 de profondeur. Les collets sont tournés avec leur saillie, la rainure est creusée au tour, et ses deux arêtes sont taillées en ciseau pour mieux recevoir l'anneau de caoutchouc.

Aucune disposition n'a été prise pour compenser les trop. grandes différences de températures, mais toutes les

parties horizontales de la conduite, tant au fond qu'au jour, reposent sur des rouleaux en fer mobiles, de telle façon qu'un léger mouvement horizontal se trouve possible

dans de certaines limites. De même, dans le puits, les étriers de suspension permettent une dilatation verticale de la conduite. Au jour, les rouleaux sont placés sur des dés en pierre ; dans le fond, ils sont enfilés sur des crochets de suspension au moyen desquels la conduite est fixée au boisage. Les étriers du puits consistent en deux demi-cercles

réunis par un boulon et comprenant entre eux le tuyau ; ils sont fixés dans le boisage, et tout en maintenant la conduite, ils lui permettent de se mouvoir dans le sens vertical.

Pour recueillir l'eau entraînée qui se condense dans les tuyaux et s'en débarrasser, on a établi sur la conduite principale au premier niveau, une poche à eau qui est pourvue, à sa partie inférieure, d'un robinet de vidange. Mais, en

frottement.

,

.Mais on n'en est pas encore là ; car, alors même que toutes les machines actuellement installées au fond tra-. vailleraient ensemble, cas qui ne se présente jamais plus d'une minute de suite, et qu'on aurait en service un plus grand nombre de perforateurs, il ne passerait par minute que 4-3,o92 dans la conduite principale et que 1'3,24o dans les conduits secondaires ; or ces volumes ne -correspondent qu'à une vitesse de 5m,516 dans la maîtresse conduite et de 4-,27o dans les conduites secondaires. Si l'on prend la quantité d'air actuellement livrée par les compresseurs (environ 1.756 mètres cubes par 24 heures), on trouve que la vitesse moyenne dans la maîtresse conduite

n'est que de 1-,0048 par seconde. Pour ce qui concerne les pertes de pression dans la conduite, des expériences répétées, faites lorsque la température extérieure différait peu de la température intérieure, soit en arrêtant complètement les compresseurs et les machines à air, soit peu de temps après la marche de ces der-

nières, n'ont pas donné de différences notables entre la pression au jour, dans le réservoir, et la pression à 628 mètres de là, à l'extrémité de la conduite. Cela prouve que les joints sont parfaits. Il y a comme toujours une légère perte de pression causée par le frottement. Les expériences précises, faites au mont