Annales des Mines (1869, série 6, volume 16) [Image 149]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

266

EXAMEN

M. R. Manet donne, comme moyennes des résultats obtenus en août et septembre 1868, les chiffres suivants : charge de rupture par pouce carré anglais de la section primitive, 41`°"175, soit 65',68 par millimètre carré , avec un allon-

gement de 7,20 p. Io°.

DU PROCÉDÉ 1lEATON.

19. Fer laminé.- J'ai analysé les deux barres 11" I et 2 première opération. (Voir le tableau de la page 52). On a suivi le même marche que pour les cakes, et: en opérant aussi sur 10 grammes. Voici les résultats trouvés dela

D'autres expériences, faites plus tard sur des aciers provenant des fontes anglaises d'origines diverses, ont donné les résultats suivants ÉLÉNIENTS CHERCHES.

BA ERE PLATE de Longwy 110 1 obtenue directement, outra paquetage, avec

CHARGE

opérant la rupture en tonnes par pouce carré anglais

ORIGINE tiES ACIERS.

en kilogrammes

Acier fondu préparé avec de la fonte

n" 3 de Dowlais et 10 p. 100

.111,

de

nitre. Acier fondu préparé avec de la Ionie de Middleshoro. Acier fondu préparé avec de la fonte no 2 de Glengarnock Ecosse,. Acier fondu préparé avec de la fonte d'hématite de Workiugton et 7 1/2 p. too de nitre.

millimètre

de

la longueur

f

obtenue, après paquetage, avec

du métal de la première Opération.

Silicium. Phosphore Soufre Carbone

.

.

.

0,0023 0.0022

0,0021 0,0016

au plus 0,0002

art plus 0,0002

0,0006

0,0000

primitive.

tonnes. 42,2

kilo g. 66,00

1,1

47,1

74,00

6,3

41,1

65,00

6,3

48,4

76,00

2,7

On voit, en comparant ces chiffres au tableau des aciers de Suède et de Neuberg (page 24.5), que l'allongement est faible eu égard aux charges de rupture, et que, par suite, tous ces aciers, comme ceux de la Moselle, pèchent par défaut de résistance vive. Il nous reste à examiner, au point de vue chimique, les if

BARRE PLATE

de Longwy n°

de

la barre eu centièmes

de la section primitive.

de métal de la première opération.

ALLONGEMENT

par carré

267

produits marchands du métal raffiné, c'est-à-dire le fer doux et l'acier. Le fer doux, je l'ai déjà dit, offre peu d'intérêt au point de vue partique, parce que l'affinage Heaton est trop coûteux pour un pareil produit. Par ce motif, je me suis b orné à soumettre à l'analyse deux échantillons.

En comparant ces chiffres à l'analyse des cakes de la première opération, on voit que l'épuration a fait des progrès, sauf en ce qui concerne le silicium. Le phosphore est descendu de 0,006/1 à 0,0022 et 0,0016 ; le soufre de 0,0009 à 0,0002, et le carbone de 0,0 12 à o,0006 et o,0008. Le silicium semble au contraire avoir augmenté. Mais, it ce sujet, il importe de remarquer que la moitié au moins du chiffre qui figure ici comme silicium provient de la scorie mêlée au fer, en sorte qu'en réalité l'affinage a fait aussi des progrès sous ce rapport. Néanmoins le fer est encore impur, et surtout, comme on l'a déjà dit, il a été brûlé par les ouvriers. Il contient trop peu de carbone, tout en retenant beaucoup de phosphore : ce qui explique le faible allongement de 7 p. 100 qu'il éprouve avant de se rompre. Le paquetage n'a d'ailleurs produit, au point de vue de la pureté chimique comme au point de vue de la résistance vive, qu'une amélioration assez faible. M. le Dr Miller a analysé le fer doux, préparé avec le métal raffiné de Clay-Lane et de Stanton ci-dessus mentionné; il y a trouvé les éléments suivants :