Annales des Mines (1869, série 6, volume 16) [Image 148]

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EXAMEN

DU PROCÉDÉ ElliAllON.

partie, parce que la fumée noire fut surtout abondante daes

soude. Cela résulte de l'expérience dont a rendu compte

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les essais de la fonte de Longwy, d'où la soude, comme nous venons de le prouver.> disparaît partiellement parce que les scories sont très-peu siliceuses. La fumée noire du convertor Heaton est de la vapeur condensée; c'est une poussière métallique comme la fumée ordinaire est de la poussière de carbone, et la vapeur d'eau condensée une pous-

sière d'eau. liquide. La fumée du convertor est nécessairement complexe ; on doit y retrouver les composés phosphorés volatils, Indes au sodium, et probablement aussi, comme dans l'appareil bessemer, des particules ferreuses et manganésées; mais il n'en est pas moins évident que, de toutes ces substances, le sodium est certainement Vêlement le plus abondant, dès que la soude n'est pas saturée par la silice. C'est ce qui distingue précisément les essais des fontes de Longwy des opérations faites sur les fontes grises de Hayanges. Dans ces dernières, la fumée. noire fut peu abondante; les vapeurs rutilantes. prédominaient ; et le calcul vient. de nous montrer que, dans ce cas, la soude est presque intégra,ternent retenue par la silice, tandis qu'elle disparaît en partie lorsqu'on traite des fontes peu siliceuses. Rappelons enfin, que la çhaleur développée, pendant la réaction, dépend surtout, conne dans la cornue Bessemer, de la proportion de silicium que renferme la fonte,. Les

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M. le Dr Miller, de Londres, dans son rapport du 14 octobre 1868.

L'essai dont il a analysé les produits provient de l'affinage d'un mélange, par portions égales, de fontes n° 4 de Clay- Lane et de Stanton , résultant l'une et l'autre de minerais oolitiques du lias supérieur. La charge en fonte était pareille à celles des opérations précédentes, mais le r.eQut

'69 lb de nitrate de soude 40 lb de sable siliceux et 20 lb de chaux éteinte à l'air.

Il en est résulté des scories pateuses, plus difficiles à séparer du métal raffiné que celles des opérations ordinaires. L'analyse a donné à M. le Dr Miller .les résultats suivants

FONTE REFONDUE

ÉLÉMENTS DOSÉS.

Carbone

Silicium. Phosphore Soufre Arsenic Manganèse

dans le nubile

METAL RAFFINÉ.

0,92830

0.01800 0,00266 0,00298 0,00018 0,00039 0,00090 0,00319

0,,q99-8.0

0,014,5 0,0,1133

0,00041 0,00313

Calcium. Sodium

0,00144

charges en nitre étaient les eines dans la première et la cinquième opéi.7ation, ou mente un peu su4érieures dans la première (68 kil contre 67 kil.). El t bien la chaleur fut beaucoup plus élevée dans la dernière; je métal. raffiné, pro-

venant de cet essai, était encore 4 demi-guide au bout d'une heure, tandis que le produit de la fonte de Longwy se trouvait .figé en moins d'un. quart d'heure. Or la seule différence entre les deux fontes est que lwu renferme 5, l'autre seulement 0,9 p, ioo de silicium., Lorsqu'au nitrate de soude en ajoute de la çnaux,. ci aussi est partiellement réduite par la fonte cogite la

Le métal raffin&renferme, par suite, k la Ibis dit sodium et.clu

seulement, il convient de rappeler de nou-

veau ace sujet que, dans le métal raffiné, on trouve toujours un peu de scorie et qu'une partie du calcium et du sodium devraient figurer ici comme silicates de chaux et de soude.

141.: le.,Dr Miller- n'a

pas analysé l'acier fondu préparé

avec les cakes ; mais les échantillons furent essayés par traction, dans les ateliers de M. Kirkalcly, comme les produits des fontes de la Moselle.