Annales des Mines (1865, série 6, volume 8) [Image 132]

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A n863). gnésie et de l'oxyde ferreux, d'autre part, donnent le rapport 254

EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (i86

exact : . C'est spécialement à l'espèce hyalosidérite qu'on dot rapporter cette météorite.

EXTRAITS DE MINÉRALOGIE (1860 A

(Kenngott, p. 97, 1360. )

M. Shepard a signalé du fer chromé dans une météorite tombé avec beaucoup d'autres le 1" mai i86o aux environs de New-Con cord, Ohio.

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primitivement fusible, deviennent très-réfractaires et ne se ramollissent plus avant de fondre comme le fait le verre dans son état ordinaire.

M. Fournet

Fr chrome' d'une météorite ; par IL SHEPARD.

1865).

explique à l'aide de ces idées divers phénomènes

géologiques, entre autres certaines épigénies comme l'étain en macles de feldspath du Cornouailles; il propose le nom de persolidification à ce phénomène, qui provient pour ainsi dire du dédoublement du point de fusion coïncidant d'ordinaire avec le point de solidification, de même qu'il avait proposé antérieurement le nom de surfusion dans l'interprétation de phénomènes analogues. Présence de divers métaux alcalins dans certains calcaires ;

DIVERS.

par MM. KIRCHOFT et BUNSEN.

(Keungott, p. 24, isoo.)

Du rôle de la persoliclification en géologie; par M. FOURNET. (Comptes rendus, 1. LM, p. 179.)

La présence dans certaines roches de minéraux réfractaires empâtés dans des minéraux fusibles, et réciproquement, a depuis longtemps exercé la sagacité des géologues, des minéralogistes et des chimistes à cause de l'origine incontestablement contemporaine de ces formations. On rencontre, par exemple, l'amphigène infusible empâtant du pyroxène fusible, dans certaines laves, et les disten-

sions, les lacérations des cristaux, les portions de laves qui comblent ces déchirures, prouvent bien que Pamphigène doit avoir été mou en même temps que la lave. Diverses explications ont été proposées : ainsi M. Daubrée avait admis que, sous l'Influence de l'eau mère que ces roches renfermaient encore à une température élevée, de même que les laves, les silicates peuvent cristalliser dans une succession souvent opposée à l'ordre de fusibilité. M. Foui-net, dans ce mémoire, indique quelques rapprochements qui le conduisent à une interprétation différente de ces faits. Il observe que le point de fusion d'une substance ne coïncide avec son point de solidification que s'il n'y a pas cristallisation, c'est-à-dire formation, au moment du passage à l'é-

tat solide, d'un composé plus nettement défini que pendant l'état de fusion. La dévitrification des laitiers et des verres fournit un argument sérieux à l'auteur pour appuyer son assertion; on sait, en effet, que ces substances dévitrifiées, quoique formées d'une masse

L'analyse spectrale montre que le calcaire silurien de Kugelbad, près Prague, le muschelkalk de Rohrbach, près Heidelberg, le calcaire liasique de Malsch, à Bade, la craie d'Angleterre présentent les réactions du sodium, du lithium, du potassium et du strontium, tandis que le marbre du granite d'Auerbach, le calcaire dévonien de Gérolstein, dans l'Eifel, le calcaire carbonifère de Planites, en Saxe, le zechstein de Nordhausen, dans le Hares, le calcaire jurassique de Streitberg, en Franconie, ne présentent que le calcium, le sodium, le potassium et le lithium. Présence de l'ozone dans la tluorite; par M. SCHRÔTER. (Keungott, p. 20, 1360.;

Le frottement développe dans la fluorite de VVelsendort l'odeur particulière de l'ozone; on y trouve aussi un peu de chlore. Schônbein avait aussi essayé cette fluorite et avait indiqué la présence du chlorure de calcium. Une fluorite de Fludengany, pres de Joachinsthal, doit plutôt son odeur à de l'acide hypochloreux. Recherches sur les quantités d'acide carbonique que la silice chasse, à haute température, des carbonates alcalins et conséquences re fictives au poids atomique de la silice; par M. Th. SCHEERER. (Annalen der Chemie tend Pharmacie, I. CXVI, p. 129.)

Des expériences très-soignées conduisent à des formules ernpiri-