Annales des Mines (1864, série 6, volume 6) [Image 94]

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AGGLOMÉRATION DES COMBUSTIBLES MINÉRAUX.

continue, au travers de la base étroite d'un tube cylindroconique (Armengaud, tome IX, page 567) . Quatrième type.

Machines à briques creuses.

Un dernier type de machines -à compression forme unesorte de transition entre les appareils à moules fermés et les, appareils à moules ouverts : ce sont les machines à l'aidedesquelles .on fabrique les tuyaux de drainage, :les briques creuses, les vermicelles, etc. On sait que ces. machines se composent de moules cylindriques, dont le fond est percé. de trous. Mais on voit immédiatement qu'une .:p.ate molle et fine peut seule être forcée au .travers de 'ces ouvertures et que, par suite, un appareil à briques creuses ne peut être employé pour les agglomérés .proprement dits. Un sieur Wurmser s'est néanmoins servi, pendant quelque temps, d'une machine de ce genre pour un combustible analogue au charben de Paris. Son brevet est du ..5o septembre' .

842 (*) .

Une machine .peu différente fut essayée à.Charleroi, mais sans résultats favorables, en suivant les 'prescriptions du brevet Bourriez. Il s'agissait «obtenir des briquettes creu-

ses, , afin de favoriser la cuitibtistion (Mémoire . de M. Eran-

quoy, page 202). Briquettes sans ciment.

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lides, se délitant peu 'au feu et brûlant à peu près comme le. gros charbon; mais ils ne résistent pas au transport, et devraient être préparés sur les lieux mêmes de leur consom-

mation (*). En Angleterre, on s'est occupé de la même question; Buckwell a pris, le 8 octobre 1849, une patente pour agglomérer le menu charbon à froid et par simple pression, mais sans plus de succès. Les briquettes deviennent plus solides et même très-solides lorsqu'on opère à chaud sur des charbons gras, mais alors les irais augmentent -à cause de la destruction rapide des appareils. Citons spécialement les essais tentés .Angleterre par M. Bessemer, et ,en France par M. Baroulier. Système Bessemer.

La patente anglaise de M. Bessemer est du i i octobre 185o. .Son appareil ,est figuré et décrit par M. Jordan dans

le Bulletin de Sait-eienne, t. V. :Le procédé consiste à chauffer la houille .menue, jusqu'au ramollissement,: dans un long réverbère, ou :dans une lopgue :cornue, et de l'amener. ainsi ramollie, à, l'appareil compresseurJ Ledcharbon, traîné ou ,,supporté par une chaîne sansi.in, uvance graduellement de l'extrémité la moins Chaude du four jusqu'auprès de la chauffe, où il tombe dans une trémie et de là clans les moules. On fait ainsi parcourir à la houille, très-lentement et en' nappe mince, i o.à 12 mètres de .chemin, de façon à la dhaufferpeu à peu jusqu'au point où les

'Revenons maintenant aux briquettes sans'ament, 'dont lafabrication serait si avantageuse au pointde vue du prix de revient et de la combustion sans 'fumée.

matières volatiles commencent -à-, se- dégager.

M. Evrard, de 'la Chazotte, a essayé d'agglomérer la. houillemenue à froid et par simple -pression. A l'aide -de

on a vu .déjà que M. Bessemer a adopté le type,desjna-.

sa machine à pistons, il a obtenu des agglomérés assez-so(") Publication industrielle d'Armengaud, tome IX,,,page 555:

Comme appareil compresseur, ion pourrait employer l'un quelconque des systèmes dont nous venons de parler. Mais chines ,à-pistons.-et moules ouverts, basées sur la résistance qu'oppose le frottement., Bulletin de l'industrie minérale, tome IV, page Ai.