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Tii4ITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
TRAITEMENT DES MINERAIS A FREIBERG.
le soufre qu'il contiennent, servent à rassembler dans une matte les métaux qui se trouvaient perdus au milieu de la masse des scories. Il importe de ne pas former une trop grande quantité de matte, sous peine de l'avoir trop pauvre
ou en être éloignée à volonté. Sur l'un des côtés du four se voit le trou de coulée pour la matte, au-dessous d'une plate-
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et difficile à traiter ultérieurement. De là la nécessité de faire subir aux minerais, eu au moins à une partie d'entre eux, un
grillage préalable. On l'épargne aux minerais qui sont
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bande en briques portée par des marâtres de fonte; de l'autre côté est une porte qui, habituellement fermée et lutée avec de l'argile, ne s'ouvre que pour les réparations. La porte de travail, large de om,58, est à l'extrémité
du grand axe du four ; elle est munie d'une barre de fer
pauvres en pyrite. Le grillage se fait, ainsi que nous l'avons vu, partie en stalles ou dans des fours à cuve, pour les minerais en mor-
destinée à supporter les outils. Un rampant conduit les gaz
ceaux ou agglomérés, partie dans des fours à réverbère, pour les minerais en poudre. Fours de fusion. La fonte s'opère dans des fours à réverbère spéciaux, désignés à l'usine sous le nom de Sehmelzflammentifen, et représentés par les fig. 5, 6, 7 et 8 de la
Devant le trou de coulée sont établis des moules en fonte ayant la forrne de troncs de pyramide renversés, communiquant ensemble par des échancrures qui font l'office de dé-
Pl. 1I (four construit en 1862). La chauffe est carrée et présente im,o5 de côté ; le pont a la même longueur sur om,71 de largeur, il s'élève à om,28 au-dessus de la sole, et à om,66 au-dessus de la grille qui, elle-même, est à in',56 de distance du fond du cendrier. La sole du four a 5"',7o et 9m,29 pour ses plus grandes dimensions, et s'abaisse vers le trou de coulée de o'n,14. au-dessous du niveau général; elle est constituée par un mélange intime de 5 parties de quartz et î partie de scories siliceuses de la fonte même; elle a été bien agglomérée à sa surface par un premier coup de feu, et a reçu dèsrabord une charge de scories destinée à la rendre bien compacte en tous points.
Cette sole recouvre une couche de briques posées; avec soin, et supportées elles-mêmes par des plaques de, fonte reposant sur des piliers en brique.
La voûte présente en son milieu une trappe rectangulaire, que l'on ferme au moyen d'un couvercle en briques armé de fer et suspendu à un levier. Au-dessus de cette' voûte se trouve une trémie en tôle qui, s'appuyant sur deux rails par de petites roues, peut être amenée sur la trappe
à la cheminée, haute de 17 mètres à compter du sol de
versoirs. Enfin devant la porte de travail, on pratique dans une masse de gravier mêlé de fraisil de coke, des bassins plus ou moins
réguliers rangés à la file, où plus tard on fera déverser la scorie fluide. Pour obtenir avec cette scorie de grosses pierres régulières, il suffit de disposer devant les bassins de
brasque des moules formés de deux plaques de fonte recourbées en équerre, et d'y amener la scorie par des canaux de coulée creusés à la surface du sable.
Opération. l'opération se conduit de la manière sui-vante. Le four étant chaud et vide, on fait descendre de la trémie une charge formée par portions égales de scories plombeuses et de minerai, ordinairement 75o kilogrammes de -scories avec Ltoo à 45o kilogrammes de minerai grillé, et 3oo à 55o kilogrammes de minerai cru. Le fondeur étale. aussitôt avec un râble les matières introduites, en les accumulant un peu vers le pont, puis il ferme la porte de travail et bouche tous les interstices avec du sable humide. Pendant ce temps le chauffeur nettoie la grille, remplit le foyer et en ferme presque entièrement la porte avec du fraisil de coke, afin de pousser rapidement la température sans, avoir une atmosphère oxydante. La houille contient beau-