Annales des Mines (1863, série 6, volume 4) [Image 255]

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DES EAUX MINÉRALES.

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TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT

L'inspecteur général des services sanitaires L'architecte inspecteur des établissements sanitaires et des thermes de l'État

L'ingénieur en chef des mines, chargé du service des eaux minérales ; Est saisie des questions administratives et contentieuses qui se rattachent aux eaux minérales.

La généralisation des travaux d'amélioration, l'impor-

tance croissante de l'exploitation de nos eaux, avaient rendu nécessaires de nouvelles mesures législatives et réglementaires, en vue de la conservation, de l'aménagement et du service médical. Les travaux accomplis, par leur nombre

et leur diversité, avaient fourni, en matière de gisement, de régime souterrain, et d'aménagement, des données et des règles qui permirent d'élaborer et de fixer une législation et une réglementation appropriées aux besoins actuels.

De là la loi du lit juillet 1856 sur la conservation et l'aménagement des eaux minérales, ainsi que les décrets impériaux du 8 septembre 1854 et du 28 janvier 186o, faisant règlements d'administration publique, pour les questions afférant à la conservation et au service général des eaux minérales. Le mouvement imprimé à l'amélioration de l'exploitation de nos eaux et de nos bains se poursuit en se généralisant

chaque jour davantage. Sur un grand nombre de points, les ingénieurs des mines étudient des projets, exécutent des travaux et tournent leur aCtion administrative au profit

de cette exploitation. Les règles de la recherche, de l'aménagement et de la conservation des sources sont de plus en plus définies, pendant que l'appropriation balnéaire et l'architecture thermale se formulent, gagnent et s'élargissent

par le concours sagement combiné du médecin, du chimiste, de l'ingénieur et de l'architecte. Les progrès ont été rapides dans les vingt dernières années, parce que les besoins à satisfaire étaient grands. lis

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l'ont été assez pour que quelques esprits s' en soient émus. Se préoccupant moins des résultats que d'idées préconçues, non assez réfléchies, on a dit qu'il ne ne fallait pas toucher laisser ces aux sources minérales. Autant dire qu'il fallait incessantes de dégradation

qu'il ne

sources à leurs causes s'enrichir de sources nouvelles, et que fallait pas tenter de Heunos ressources balnéaires étaient fatalement limitées. reusement les faits ont parlé. La pratique médicale est de plus en plus pourvue et recueille les fruits des efforts accomplis. Les résultats sont considérables ; ils se traduisent par un accroissement important dans l'exploitation de nos eaux et dans une branche intéressante de la richesse publique.