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DES EAUX MINÉRALES.
TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT
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mard à Uriage, le concours des ingénieurs a été à peu près NOMS
NOMS DES INGÉNIEURS,
DÉSIGNATION
des
Dates.
stations.
des études et des travaux.
Vichy (suite),
Exécution des travaux par la compa-
des architectes et autres, conseils
et collaborateurs.
gnie fermière. Amélioration du grand
établissement. Usine des Capucins. Réservoirs. Bilches de réserve; moteur etpompes.Buanderie et séchoirs Extension des conduites. Nouvel établissement Projet de captage de la source des Cé
A. Calou, arch. 1856
tectes de l'Etat.
1860 lestins (nouveaux). Exécution du projet. Aménagement des abords et de la Buvette des nouveaux t861
Célestins
Trinkall des nouveaux Célestins..
.
.
Rudler,ing. civil.Surveillance des ingénieurs et archi-
1861
J. François, ing. en ch.desm.
Pigeon, ing. en ch. des ni.
Isabelle, arch. direct.
' Lefaure, arch.
L'ensemble de ce tableau mont e l'importance toujours croissante du rôle de l'ingénieur dans les travaux d'amélioration des eaux minérales. Dans les premières époques, depuis la renaissance de nos eaux, l'ingénieur se témoigne surtout comme constructeur. Le partage entre l'ingénieur et l'architecte, dont l'action combinée est si manifeste dans les ouvrages de la période gallo-romaine, alors que, déjà, le captage, l'aménagement et les constructions thermales avaient des règles définies, ne se reproduit qu'au xvnie siècle.
C'est alors également que l'on voit les indications du médecin et du chimiste intervenir dans les faits d'amélioration de nos thermes. Depuis le commencement du xvitte siècle, les fontainiers puis les ingénieurs des ponts et chaussées prirent part aux travaux des eaux et des bains. De 1735 à 1825, on voit successivement concourir les fontainiers Chevillard et Gency, les ingénieurs Polar, Moisset, Bouquet, Sirey à Barèges ; Lebrun à Bourbonnes, Cailloux à Bagnères ; Querret et Lingée à Luxeuil ; Lejeune à Néris ; Delille et Bicot à Plombières ; Gueymard à Uriage, etc., etc. On doit toutefois faire observer que, sauf les captages de Moisset et Sirey à Baréges et à Cauterets, et la première recherche de Guey-
limité à des travaux de construction et d'appropriation balnéaires.
Ce n'est qu'en 1857 que l'ingénieur des mines engage pratiquement les questions de la recherche et de l'aménagement des eaux minérales. Le 8 septembre 1858, étant à Luchon, feu Legrand, directeur général des ponts et chaussées et des mines, répondant à la demande de d'Aubuisson, écrivait à un ingénieur des mines Non-seulement je vous autorise à exécuter les travaux des sources de Luchon ; mais je vous y invite expressément. Si vous réussissez, faites en sorte d'étendre et de multiplier de semblables travaux. Les eaux minéraies sont une richesse du sol. L'amélioration de leur exploitation revient au corps des mines. Préparez l'introduction des eaux minérales, en ce qui se rapporte aux travaux d'exploitation et de conservation, dans les attiibutions de ce corps. » Dès 1845 (mars), les travaux de recherche et d'aménagement avaient pris assez d'extension pour que feu CuninGridaine, ministre du commerce, dans le ressort duquel étaient les eaux minérales, et Legrand s'entendissent pour la création, au Commerce, d'un service spécial de travaux d'amélioration qui fut confié à un ingénieur des mines (voir
la circulaire n° 25 du 15 octobre 1855 qui rappelle les faits).
Ce service fonctionna de 1843 à 1849. Les premiers travaux de Vichy s'ensuivirent, ainsi que ceux de Néris, et des études et projets d'amélioration de nos principales stations. Il fut interrompu de 1849 à 1853 pour motifs d'économie
budgétaire. Dans cet intervalle, plusieurs grands travaux s'accomplirent en exécution de projets étudiés et du fait de l'ingénieur spécial mis en disponibilité. Alors, la question d'introduction de son service dans le corps des mines fut itérativement soulevée ; elle ne reçut