Annales des Mines (1855, série 5, volume 7) [Image 20]

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stérile, ce qui fit abandonner, malgré la facilité qu'on

aurait eue de faire un percement sans puits, à un niSoleyrols , Malfrezès , etc.

veau bien inférieur. Les quelques fouilles tentées sur ces divers. points du filon du nord n'ont pas eu plus de succès que les précédentes. 2. DEUXIÈME PÉRIODE, 1800-1320.

Dans cette deuxième période, on continue d'abord l'exploitation de la mine de la Picadière; mais les difficultés résultant da mode d'exploitation adopté d'abord et poursuivi maintenant augmentent peu à peu; on finit par laisser noyer les travaux inférieurs de cette mine. L'exploitation du Bosviel, reprise un peu avant 1800 , se soutient d'une manière assez régulière, grâce aux

facilités pour l'écoulement, l'aérage et la sortie des

Mine

de la Picadière. (P1.111, fig. 2.)

ET USINES DE LA LOZÈRE.

DESCRIPTION DES MINES

minerais. Enfin on reprend les filons des Anciens et des Avesnes et on y installe des exploitations importantes. Le cinquième plan de la Picadière , commencé pré-

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on comprendra la souffrance dans laquelle restèrent les travaux de la Picadière pendant cette période. Aucune des veines reconnues par les travaux supérieurs ne paraît avoir présenté de massif d'une richesse convenable, au-dessous du cinquième plan ; on n'a pu établir d'exploitation en gradins que sur certains points isolés. Ainsi les derniers puits foncés vers l'ouest, ceux de la Mire et du Bloc, n'ont découvert que quelques rognons épars. La faille argileuse qui limitait les plans supérieurs se trouve encore à l'ouest de ces derniers puits. On l'a traversée une ou deux fois sans retrouver au delà la moindre trace minérale. Vers l'est, il était admis que les veines s'appauvrissaient aussi. Enfin deux traverses furent poussées de la Picadière à la rencontre du grand filon du sud : l'une dite Traverse Moustache au deuxième plan, près du puits du Couchant, et l'autre près du puits de la Mire au quatrième plan, mais sans plus de succès l'une que l'autre. Ces deux traverses ont-elles recoupé toutes les branches du sud qui affleurent sur une puissance si considérable

cédemment, est continué et relié au quatrième par plusieurs puits ; on trace de même un sixième niveau

près de la Picadière ? Il n'est pas possible d'en ré-

et on en commence un septième. Mais le grand percement du quatrième plan partant du fond même du ravin de la Picallière , il n'y a plus moyen d'écouler naturel-

pondre. La mine du Bosviel fut pour la compagnie, pendant mines du Bosyiel. cette période, ce que la Picadière avait été pendant la (Pl. H, fig.i et 2.)

lement les eaux, ni d'extraire, ni d'aérer commodé-

première. On y découvrit deux veines, mais qui paraissent s'être réunies fort souvent. Huit étages y ont été successivement ouverts.

ment, à moins de rattacher le percement du Colombert et les plans inférieurs de la Picadière : or, on ignorait encore les relations découvertes depuis entre ces deux points ; l'idée de la continuité des veines même sur un espace si peu étendu eût paru alors peut-être exagérée ; d'ailleurs les ressources de la compagnie ne permet-

taient pas un travail aussi long. D'un autre côté, si l'on tient compte de la moins grande continuité des veines en profondeur, de l'éparpillement du minerai,

Le premier étage a été formé par les attaques de 1791 et 1792 prolongées en direction vers le sud-ouest.

Ce plan est à 154 mètres au-dessus des eaux du Luech.

Du premier plan on fonça des puits dans le filon même et on établit un second plan très-peu développé ; il n'a que 6o à 65 mètres de longueur en direction.

Tracé des divers étages'