Annales des Mines (1853, série 5, volume 4) [Image 33]

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COMPOSITION

DE L'ANDALOUSITE.

fate de potasse, la silice qui se sépare de la dissolution du sel acide entraîne avec elle de l'alumine et de

en avoir fait l'analyse, qu'ils devaient être rapportés à

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l'alcali pour former avec ces bases un composé insoluble dans l'eau. Ce mode de décomposition appliqué à cer-

tains silicates pourrait donner lieu à des erreurs dans les analyses, si l'on négligeait d'essayer la pureté de la silice recueillie. Cette même observation avait été déjà faite par M. Henri Rose, à l'occasion de ses recherches sur le sphène. Deux analyses exécutées suivant le procédé que j'ai indiqué en premier lieu m'ont donné les résultats sui-

vants:

analyse. 2° analyse. Moyenne. Oxyg. Rapports.

Silice.

Alumine Oxyde ferrique.

.

0,3675 0,3752 0,5705 0,1925 2 0,61/5 0,6174 0,6145 0,2870 5 0,0'54 0,0081 0,0117

Oxyde de manganèse. traces.

»

0,9944 0,9987

En 1oos,

. .

j'ai présentés pourront fixer plus nettement l'opinion des minéralogistes sur la formule de l'andalousite. 11 est à remarquer que cette formule est exactement celle que l'on a admise pour le disatène. Ce dernier cris-

tallise, comme on le sait, dans le système du prisme doublement oblique : de cette identité de composition , on. devra tirer la conséquence que le composé comprenant les espèces disthène et andalonsite, nous montre dans le règne minéral un nouvel exemple de dimorphisme.

0,9965

La formule lSÏ est celle qui représente le mieux cette composition. Le calcul donne : 2 équivalents de silice. . S équivalents d'alumine.

andalousite. L'opinion de ce savant s'appuyait aussi sur la similitude de caractères observée entre le minéral du Brésil et certains cristaux demi-transparents recueillis Goldenstein , en Moravie, et reconnus pour appartenir à l'espèce que je viens de nommer. Les résultats que

ii51g,6 1925,40

0,3749

5080,02

1,0000

0,69.51

M. Haidinger a publié en I 846 (Annales de Poggendorff, t. LXI , p. 295) un mémoire dans lequel il rend

compte de ses expériences sur des échantillons d'une substance tout à fait semblable à celle que je viens de décrire. Ces échantillons avaient été jusque-là confondus, dans la collection du Musée impérial de Vienne,

avec des tourmalines du Brésil : ils étaient indiqués comme provenant du Rio dos Americanos. (province de Minas Geraès).

M. Haidinger, d'après l'examen de leurs propriétés optiques, de leur dureté, de leur densité, jugea, sans