Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 31]

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THÉORIE DE LA DISTRIBUTION 48 L'angle de calage = 900-0= 3004- et le rayon d'excen-

tricité r

ow,o564.

Pour avoir le recouvrement extérieur e, il faut employer la formule (VI),. Or elle se calcule facilement par logarithmes, et l'on trouve e =_--- ow,o217.

Le recouvrement intérieur i s'obtient par la formule (VII), qui se calcule aussi par logarithmes, et l'on trouve :

i

ow,006o.

En résumé, on a: L'angle de calage -= 500 1/2

r = 0e,0564 e

i

om,o217 om,006

Résultats très-voisins de ceux donnés par la mesure di-

recte sur la machine et qui ont été indiqués à la fin de

A COULISSE.

3. L'avance linéaire 3 du tiroir pour le même cran. On avait 3= oni3O07.

4° Pour le même cran, l'ouverture maxima a des lumières d'admission. On avait a = 000,012. En outre, et déterminées par les conditions de construction de la machine, on avait La longueur de la bielle motrice b = fm,55o; La course du piston, 2.ne=_--- or1,600;

La longueur des barres d'excentriques d = tw,457; La longueur de la coulisse, entre les points d'attache des barres d'excentriques, 2C = 0m,480. La course totale du coulisseau, dans la coulisse , depuis la pleine admission de la marche en avant jusqu'à la pleine admission de la marche en arrière, est égale à ow,52o. Enfin, comme il arrive ordinairement quand on emploie la coulisse simple, le coulisseau placé en N (voir la Pl. I fig. 5) transmet le mouvement en P à la tige du tiroir, à l'aide d'un levier MNP, oscillant autour du point M et l'on a

l'exemple précédent.

MN 5e EXEMPLE.

Comme troisième exemple, je prendrai la machine o,4 du chemin de fer de l'Ouest. Cette machine, qui est à marchandises, est à barres d'excentriques droites. Il y a de part et d'autre du point mort, dix crans pour la marche en avant et dix crans pour la marche en arrière. La coulisse est simple. Je vais prendre les mêmes données que pour le premier exemple, données qui sont les plus convenables comme je l'ai fait voir, saur qu'au lieu de donner l'ouverture maxima a des orifices d'admission pour la pleine admission , je regarderai a comme dounée pour un des crans de plus faible admission.

Ainsi donc, supposons que l'on se donne : 1° L'admission pour le 4e cran de la marche en avant. Cette admission, sur l'arrière du piston, était de 0'1,243, soit 0,4°5 de la course du piston. 20 L'avance à l'échappement, pour ce même cran. Cette avance, pour l'arrière du piston, était de 0m,120, soit 0,2o de la course du piston.

ow,55o

et

MP = om,62o.

Par ce moyen les courses du tiroir se trouvent augmentées et les valeurs de telles qu'elles seraient données par la formule générale (5) se trouvent augmentées dans le rapAu reste, dans le courant du calcul, j'expliquerai

port N

la manière très-simple de tenir compte de cette différence. Mais dès à présent, l'on peut dire que cela se réduit à substituer par la pensée au tiroir réel un tiroir fictif qui serait mené directement, par le coulisseau même, c'est-à-dire par le point N, au lieu de l'être par le point P. Il est clair qu'au même instant, le tiroir fictif et le tiroir réel seraient, soit

aux extrémités, soit au milieu de leur course, et que les rayons MN et MP parcourant toujours des angles égaux, les chemins parcourus par les deux tiroirs, à partir du milieu de leur course, seraient entre eux comme ces rayons, MN et MP. Il est aisé, d'après cela, de voir que, pour le tiroir fictif, le recouvrement extérieur, le recouvrement intérieur, l'ouverture maxima des lumières d'admission, l'avance linéaire, etc., seraient aux quantités correspondantes du tiroir réel comme MN est à MP. Dans la solution TOME III, 1853.