Annales des Mines (1852, série 5, volume 2) [Image 79]

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DES HOUILLES DE LA LOIRE.

DESCRIPTION ET CLASSIFICATION

proprement dits vers l'extrémité orientale du bassin, des charbons déjà plus gras et plus tendres au centre, dans les concessions des Verchères et du GourdMarin, du charbon gras ordinaire bon pour forge et pour coke, à l'ouest, dans les concessions du Reclus et de la Grand-Croix ; enfin un charbon gras à courte flamme à la Péronière , vers l'extrémité nord-ouest du

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Terre-Noire, et dans les puits de Côte-Thiolière , on exploite une houille à coke placée à la limite des charbons à courte flamme et des charbons gras ordinaires (n" 17

à 20). La proportion des matières volatiles y est de 0,27. -A Bérard, à la Roche, au quartier Gaillard et

0,24 à 0,25 de matières volatiles, déduction faite des cendres ; c'est le charbon tendre à courte flamme par

aux puits des Villes, dans le centre du bassin, c'est du charbon plus gras tenant 0,29 à 0,53 de matières volatiles (n" 25, 41, 42, 45). A l'ouest de la mine des Villes, au Montsalson et aux Platières (n" 54 et 55) , la houille est éminemment grasse et dégage jusqu'à 0,36 de matières volatiles. Enfin au sud-ouest du bassin, à la Béraudière , à Montrambert et à Firminy, la même couche donne exclusivement du charbon à gaz. Ainsi donc la plupart des couches en passant d'un district à un autre changent de nature d'une manière très-notable. La même couche peut fournir tour à tour, mais en divers lieux, des charbons raffauds , des charbons gras, des charbons à courte flamme et des char-

excellence.

bons à gaz.

En avançant dans la direction de l'ouest, la couche se transforme peu à peu. A la Ghana, au puits de la Doa et au bois Monzil , concession de Villards (n" 85 et 86) , c'est un raffaud passant à la houille grasse ordinaire. Aux puits Beaunier et Villefosse de la même

Si maintenant nous passons aux diverses couches d'un même district, nous trouverons presque toujours

concession (n" 45 et 46) , il passe presque aux charbons à gaz. Puis, en avançant jusqu'au Montsalson et jusqu'à Latour, près de Firminy, on retrouve une houille grasse

supérieur, donnent des charbons à gaz tenant o,35 à o,4o de matières volatiles. Elles ne diffèrent l'une de l'autre que par les cendres et des variations à peine sensibles dans les quantités relatives de bitume et

district de Rive-de-Gier ; puis on retrouve cette couche encore plus riche en carbone à la limite sud-ouest du bassin de Saint-Étienne, au puits Montessut , concession d'Unieux et Fraisse (n° 6). Dans le bassin de Saint-Étienne la grande couche du système inférieur offre un changement graduel direc-

tement inverse. Dans la partie nord-est du district de Saint-Étienne, comprenant les concessions du Montcel, de Chaney, neveux, Méons et le Cros, la houille de la grande couche inférieure ne renferme en moyenne que

ordinaire avec 0,28 à 0,29 seulement de matières volatiles. La grande masse du système moyen de Saint-Étienne offre enfin des variations tout aussi grandes. A l'est du

bassin, à la Chaux et à la Tardiverie , concession de

entre elles une analogie assez grande. A la Béraudière toutes les couches sans exception, depuis la plus basse du système inférieur jusqu'à la plus élevée du système

d'eau. Au bois d'Aveize toutes les houilles du système supérieur sont éminemment bitumineuses et doublent de volume à l'analyse immédiate. Dans la plaine de Bérard toutes les couches du sys-.